Se paqueter un club

Pendant que nous sommes occupés à attendre Canadien en regardant dans le vide, il se passe beaucoup de choses à Toronto. Au baseball, on s’entend. Parce qu’en général, Toronto, c’est assez calme.

En effet, les Blue Jays se sont, comme on dit dans le milieu, paqueté un club. C’est une stratégie que l’on voit souvent dans les «lignes» de garage quand en fin de saison, une équipe remplace ses deux défenseurs qui ne savent pas patiner de reculons par des amis du goaleur qui jouent dans le semi-pro à temps partiel.

Une situation injuste qui peut parfois se régler en allant chigner au gars de la «ligne». Mais pas dans le sport professionnel. Parce que dans le sport professionnel, tu peux toujours gagner grâce à l’argent et au vote ethnique. Personne ne va dire que tu as triché.

C’est ce que les Blue Jays tenteront de faire cette saison. Ils sont à ça de rattraper les Yankees, un autre club boosté. Bon, ils ont peut-être, suite aux nombreux échanges effectués, hypothéqué l’avenir de l’équipe pour plusieurs décennies, mais ce n’est pas trop grave. Ils ont l’habitude, à Toronto.