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Nibali: savoir bien tricher

Vous avez peut-être vu ça si vous n’étiez pas occupés à plier vos bobettes de Canadien en prévision du tournoi de golf de l’équipe, mais Vincenzo Nibali (c’est un coureur cycliste) a été pris à tricher pendant la Vuelta (c’est une course cycliste), en Espagne (c’est un pays).

Vous pensez sans doute qu’il s’agit là d’une autre histoire de dopage. Eh bien non. Nibali, pressé de combler le retard qu’il avait accumulé après s’être planté dans un nid de poule, ou quelque chose comme ça, a décidé de s’accrocher à la voiture de son équipe pour faire un petit bout. L’hélicoptère et les 32 caméras qui suivent le tour d’Espagne n’ont pas manqué ça.

C’est un peu comme si un joueur de Canadien s’accrochait après la Zamboni pour économiser son énergie. Ou comme si un joueur lent (appelons-le Markov) s’accrochait à un petit vite (disons Subban) pour entrer en zone adverse. Ça ne se fait pas. Habituellement, ce sont les moins vites qui retardent tout le groupe, pas l’inverse.

Évidemment, Nibali a été disqualifié. Les cyclistes qui voudront tricher devront se contenter de la bonne vieille technique de la piqure dans les foufounes…

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