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Les bums de la LHJMQ

Comme ça, les arénas de la LHJMQ se vident parce que la «ligne» cherche une image trop parfaite, selon Philippe Boucher. L’entraîneur-chef des Remparts de Québec donne l’exemple de son fils: «On veut des beaux petits étudiants, bien habillés, polis, qui ont de bonnes notes. Mon gars est poli, gentil et il a de bonnes notes, mais j’aime ça en sacrament quand il se beurre le nez, qu’il se bat comme ce soir et qu’il fait un bum de lui sur la glace». D’ailleurs, cette bagarre a eu tout un effet. Les Remparts ont perdu 7-3.

Donc Philippe «Mom» Boucher est fier que son fils soit un bum et casse la gueule à un adversaire. Ça fait vendre des tickets: «Un gouverneur est venu me voir et m’a dit que les petits étudiants parfaits, c’est assez. Ça vide nos arénas». On pourrait effectivement se demander à quoi ça sert d’avoir des bonnes notes en philosophie sur une patinoire. C’est la passion qui donne des victoires. Comme disait Descartes: «Passion est passivité de l’âme et activité du corps». Il n’a pas précisé si c’était le bas ou le haut du corps.

Pourtant, les batailles sont en constante baisse dans la «Ligne» Nationale et le spectacle ne s’en ressent pas. En tout cas, les fans de Canadien n’ont pas trop l’air de s’ennuyer de Brandon Prust. Maripier Morin non plus. Elle a tellement d’émissions à animer.

Les foules dans la LHJMQ sont plus petites, mais ça n’a probablement rien à voir avec la rareté des batailles et probablement tout à voir avec l’absence d’un Dale Weise ou d’un Mike Condon pour relever la qualité du spectacle. Philippe Boucher devrait réfléchir à ça.

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