Le quotient intellectuel de Canadien
Après un mois de décembre avec presque pas de victoires, Canadien entame la nouvelle année du bon patin. Une équipe nouvelle. Canadien d’antan. C’est la conclusion des experts après cette superbe série d’une victoire de suite. Mais c’était une victoire sur une patinoire extérieure, ce qui vaut au moins dix victoires au Centre Bell ou sept victoires et demie à l’étranger.
L’année commence tellement bien que Ben Scrivens a parlé en français. D’ailleurs, selon ce qu’on apprenait ce matin, Ben Scrivens est un gars intelligent puisqu’il possède un diplôme universitaire et cite Shakespeare sur son casque de gardien. Condon est aussi pas mal bright selon Max Pacioretty: « À eux deux, ils ont un quotient intellectuel plus élevé que tout le reste de l’équipe réuni », a-t-il déclaré.
Mathématiquement, ça donnerait un quotient moyen de 17 pour les autres joueurs de l’équipe. Ça expliquerait pourquoi les entraîneurs, comme on le voit dans la série 24/7, se contentent de dire aux joueurs de tirer au but. Une stratégie facile à comprendre, même pour Nathan Beaulieu.
Quand même, on pourrait penser que Pacioretty exagère. Pourtant, que les médias s’émeuvent parce que Ben Scrivens a dit trois mots en français en dit long sur la capacité des autres joueurs à comprendre que leur capital de sympathie gagnerait le gros lot s’ils se faisaient scripter une phrase en français de temps en temps. Si on est capable de dire à notre dépanneur chinois « two packs of Craven A, please », ils sont sûrement capables de dire « on a donné notre 110% » dans la langue de David Desharnais.
Peut-être que Scrivens contribuera à donner un peu de jugeote à cette équipe. Jusqu’à ce qu’il soit soumis au ballotage dans un mois.