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Début de saison ordinaire de l’Impact

Montreal Impact striker Didier Drogba catches a ball during the team's practice Friday, April 15, 2016 in Montreal. Drogba has been limited to two appearances as a second half substitute so far, but the star striker says he's ready to start a match if needed. THE CANADIAN PRESS/Ryan Remiorz Photo: Archives Métro

Le partisan de Canadien, déçu de voir son équipe ne pas faire les séries minatoires, se retrouve avec beaucoup de temps libre.

Et lorsqu’il aura épuisé ses idées de loisirs potentiels, il y a des chances qu’il se tourne vers l’Impact, qui jouera d’ailleurs son match d’ouverture au stade Saputo samedi. Mais rapidement, le partisan de hockey, malgré toute sa bonne foi, se dira que sérieux, c’est pas sérieux l’Impact.

Oui, et cela est normal, les journalistes affectés à la couverture du onze montréalais tentent actuellement de faire croire à un début de saison de feu avec les quatre victoires et deux défaites de la formation. Or, c’est là l’équivalent d’une séquence bien ordinaire que traverse généralement Canadien au retour des Fêtes, après avoir mangé pas mal de dinde. Pas cette saison, cela dit, car Carey Price était blessé, et rien n’a été pareil.

Et ça, c’est sans parler du joueur vedette de l’Impact, Didier Drogba, qui n’a pas voulu commencer la saison locale avant cette semaine en raison du fait que les surfaces artificielles de jeu seraient trop difficiles pour ses genoux. Euh. Imaginez deux secondes Alex Galchenyuk tenter de faire valoir auprès de la direction de Canadien qu’il trouve les bandes de Boston trop dures pour les épaules. Voyons donc.

Ce n’est pas tout. Le week-end dernier, Drogba a participé au match de l’Impact à Chicago, mais il ne l’a pas entamé. «C’est vrai que les 40 minutes ont fait du bien, mais vous avez peut-être remarqué qu’après 20 minutes, j’ai flanché un peu», a confié Drogba mercredi. Au hockey, on dit que c’est crucial de jouer 60 minutes. Drogba, lui, se contente de jouer comme substitut, le temps de 40 minutes, et il n’est même pas gêné de confier à la presse que durant les 20 dernières minutes, il n’était pas bon. Sérieux, on saluera son honnêteté bien avant son talent!

Or, les fans rétorqueront que l’an dernier, Drogba a compté 11 buts en 11 matchs. En soi, c’est très peu vu la grandeur des filets, mais bon, on le comprend de vouloir compter relativement régulièrement, car il n’y a pas beaucoup de matchs dans une saison de l’Impact et ce serait gênant de la terminer avec 3-4 buts, vu son statut de vedette.

D’ailleurs, parlant de buts, eh bien, comme le disait le joueurnaliste Patrick Leduc, invité à Médium large, sur Ici Radio-Canada Première, hier : «Au soccer, y a pas beaucoup de buts, alors quand y en a un, c’est vraiment un moment spécial, il faut le célébrer.»

On est enfin d’accord avec Leduc. Au soccer, on fait croire aux partisans qu’ils ont un immense gâteau au chocolat à se mettre sous la dent alors qu’au fond, il n’y a que deux Whippet à se partager.

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