Se toucher rendrait dyslexique

Selon une étude américaine sortie la fin de semaine dernière…

Ben non!

Faut pas croire tout ce qu’on lit! Certes, fiez-vous aux articles du journal Métro. (Quoi? Ben là, on ne mord pas la main qui nous nourrit! Même que nous, on la flatte dans le sens du poil et on lui fait une manucure.) Pour le reste, avez-vous de plus en plus de difficulté à croire nos médias?

Sérieusement, en lisant certains titres de journaux et de sites internet depuis quelques mois (soyons honnêtes, il nous arrive aussi de lire les articles qui sont associés auxdits titres), on a l’impression que la guerre des empires, tout comme la couleur politique ou l’agenda de droite, fédéraliste, etc., rend notre Québec de plus en plus américain. Pas dans ce que les Américains ont de plus beau, leur sacro-sainte liberté d’expression, mais dans ce qu’ils ont de plus moche, leur corporatisme médiatique outrancier. Nos donneurs d’opinions, même s’ils ont été géniaux et talentueux à une époque, semblent de plus en plus vides. Quant à beaucoup de journalistes, ils semblent être devenus des donneurs d’opinions.

En avez-vous un peu marre de lire des titres épouvantables pour vous rendre compte, par la suite, que l’article est totalement biaisé? Que l’actualité est salement molestée par une ligne directrice? Qu’on «gang-bang» la nouvelle en faisant fi des préliminaires? Durant la campagne, un raz-de-marée de mauvaise foi a semblé envahir bien des salles de nouvelles. Depuis l’arrivée en poste du Parti québécois, on serait curieux de voir les titres positifs (lire, les titres qui ne disent pas : le PQ, ce parti communiste qui va engendrer le chaos et venir voler vos enfants la nuit) qui ont été publiés par les «médias conventionnels»… Quand ton jupon dépasse, il n’y a aucun problème, c’est le rôle des éditos, des columnists, des chroniqueurs de donner leur opinion. Quand tout le journal s’y met, c’est de la triche. Même chose à la télé et à la radio…

Vous nous direz sans doute que… s’inscrivant dans cette tendance… deux humoristes s’expriment dans cette chronique alors qu’ils ne sont ni journalistes ni politologues. Bien remarqué, Roger. T’as visé dans le mille, Émile. Voilà ton morceau de robot, Rodrigo.

Peut-être, mais en attendant, le titre de notre chronique n’est pas complètement mensonger et stupide! Oups.

Ouain…

Ben au moins, notre prochain titre ne sera pas :«Révoltez-vous, la bière augmente de huit cennes par cannette»!

Non, madame! Certainement pas, monsieur!

Bien entendu, notre prochain article s’intitulera :«Mettez le feu à la rue, le cartoon augmente de quatre piasses»!

En attendant, ne vous touchez plus jamais. C’est dangereux en maudit, on vous le jure!

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

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