Hitler, Lagacé, Charest et Chuck Norris.

Hier soir, tard dans la nuit, nous avons relayé une image sur Twitter de Jean Charest en Hitler qui défrayait la chronique partout sur les réseaux sociaux.

Pas de commentaires, pas d’analyse sur la drôlerie. Non. L’image circulait sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours.

Voilà que quelqu’un d’envergure s’attaque à nous pour des raisons encore nébuleuses.

Ladite personne a elle-même déjà utilisé ce genre de caricature mettant en vedette le dictateur et par exemple, le coach du Canadien. Si vous êtes féru d’internet comme nous, les parodies de La chute sur YouTube sont légion et drôles! Pas d’après une «sommité» des médias.

En plus, c’était un ami. Non. Disons une bonne connaissance. Pour vous donner une idée, alors que cette personne commençait comme commentateur à la radio, elle nous appelait après chacune de ses chroniques pour avoir notre avis professionnel. «Mon ton de voix, mon débit étaient-ils corrects? Mon intervention était-elle pertinente?» Inutile de dire que nous étions flattés qu’un journaliste, de surcroît plus vieux que nous de plusieurs années, nous demande notre avis. Nous, deux petits humoristes qui manquons si souvent de jugement. 😉

Alors inutile de dire qu’hier, quand, avec son argumentaire boiteux, il nous accusait, à tort, de manquer de respect envers la mémoire de l’Holocauste, nous avons sauté au plafond.

Rien n’est plus insultant que de se faire accuser d’un crime imaginaire. Pourquoi d’ailleurs ces accusations?

Parce que nos chroniques dans le journal Métro font beaucoup trop parler à son goût? Parce que nos prises de position en faveur des étudiants dérangent l’establishment? Parce qu’après s’être fait demander si souvent son avis sur des sujets qu’il saisit plus ou moins, il est devenu le Chuck Norris de La Presse? Cassant des carrières comme on casse des cous et assénant «low blows» comme un boxeur sur le retour d’âge?

Pour monsieur Lagacé, puisqu’il s’agit de Patrick, – petit être vindicatif habitué à devoir se façonner une opinion, souvent trop rapidement, à sa décharge, question d’avoir le «front page»–, personne ne peut avoir raison à part lui! Que ce soit pour écorcher vif des légendes qui ont des dizaines d’années de métier comme Claude Poirier ou s’attaquer à des amis quand il passe une mauvaise soirée.

Ça, on appelle ça un manque de jugement ou une vendetta personnelle, allez savoir. Relayer une caricature pour avoir l’avis de ses internautes est maintenant un crime? Pin-pon. Pin-pon. Pin-pon. La police de la morale, sergent Patrick «Chuck Norris» Lagacé est en service.

N’en déplaise à notre ancien ami, aussi démesurée soit maintenant la taille de ce qui est situé entre ses deux épaules, nous ne sommes coupables de rien. Tant qu’il n’y aura pas une série qui s’appellera: «Le donneur d’opinions», nous n’avons pas de compte à rendre à cet énergumène.

Quand il faut expliquer son travail à un «journaliste», les temps sont durs, mais la chute n’en sera que plus brutale.

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