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Rayman Legends: immersif et amusant!

Photo: collaboration spéciale

Rayman, le personnage fétiche des frères Guillemot (Ubisoft), récidive avec Rayman Legends. Ce jeu en 2D à défilement latéral est la suite de Rayman Origins, paru en 2011. Certes, le scénario de ce cinquième opus est aussi mince que la feuille de papier sur laquelle il a été pondu. Rayman, Globox et les Ptizètres  découvrent par hasard dans un boisé une peinture bizarre. Le tableau les aspire dans un monde qui doit être sauvé! Ils vont donc voyager de peinture en peinture afin de rescaper chacun des univers proposés.

Parmi les personnages, on remarque Barbara, une nouvelle combattante aux allures viking qui rejoint le Magicien et les autres joyeux lurons «raymanesques» pour défaire les squelettes mariachis et autres monstres rigolos.

Ce sont plus de 120 niveaux repartis dans 5 mondes, allant du Haricot géant à l’Olympe, en passant par un monde des Gâteaux. Chacun possède son lot de portes secrètes et de tournures amusantes. Les déplacements verticaux en flottant dans l’air restent particulièrement difficiles, mais combien satisfaisants une fois réussis. Ubisoft propose aussi des défis quotidiens et un palmarès des meilleurs joueurs.

Il ne faut pas se laisser berner par le «look» enfantin des univers proposés. Les défis proposent un degré de difficulté progressif et réfléchi. La recherche de cachette est encouragée et bonifie l’expérience de jeu.

Rayman  Legends est un jeu de «party». À n’importe quel moment, quatre personnes (cinq sur la WiiU, deux sur PS Vita)  peuvent jouer en coopération.

Ils peuvent entrer ou sortir de la partie quand ils le veulent, sans interrompre la joute en cours. Le «Kung-Foot» offre à six personnes la possibilité de s’affronter dans des parties de soccer-karaté déjantées.

Rayman Legends s’adresse autant à l’enfant qu’aux parents. Les effets sonores amusants secondés par 47 musiques uniques font de Raymand Legends un excellent titre. Scénario ou pas, l’histoire passe au second plan au profit d’une jouabilité riche et, surtout, très prenante. Les graphiques léchés et les clins d’œil musicaux favorisent l’immersion.

Les propriétaires de console PS Vista qui ont le jeu seront heureux d’apprendre qu’un correctif viendra ajouter le contenu amputé à la sortie du titre. La retouche sera gratuite.

Bravo à Michel Ancel et à son équipe. À quand le prochain Beyond Good & Evil?
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