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Lost Planet 3: fade et prévisible

Photo: collaboration spéciale

Lost Planet 3 est un prologue aux deux opus précédents. On y dévoile la vérité entourant la planète E.D.N.III et ses conditions minières extrêmes.

Nous campons le rôle de Jim Peyton, pilote de Mech. Ces robots massifs servent au forage et à l’extraction du NEVEC, cette énergie thermique devenant rarissime et, surtout, bien gardée par les Arkin, ces créatures indigènes belliqueuses.

Peyton agonise, emprisonné sous une énorme roche. Il décide de se vider le cœur  et de se confesser à sa petite fille avant de mourir. Il lui dévoile  toute la vérité sur les secrets de ses combats et ceux de cette planète aride.  Sous forme de «flashbacks», nous revivrons ces parcelles d’histoire  parfois épique, mais souvent drabes et sans intérêts.

La trame narrative, sans vouloir révéler de punch,  n’est pas sans rappeler celle d’Avatar. La vilaine corporation qui n’arrêtera devant rien pour gonfler ses profits. Mais attention, la révolte indigène incube!

Classique dans son approche, le jeu ne propose rien de neuf. Sa linéarité est presque aussi désolante que les ambiances suggérées dans les couloirs glacés de la planète. Pour abattre les monstres, il suffit de viser leur talon d’Achille, soit la portion orangée de leur corps. Je dois avouer que certains monstres offrent un bon défi en combat rapproché, mais la redondance de ces affrontements devient rapidement lassante.

Les murs invisibles abondent dans Lost Planet 3. Impossible de tomber dans l’abîme si ce n’est pas scénarisé.  On ne s’est pas gêné non plus pour emprunter des idées à d’autres titres. Si vous avez joué à Batman Arkam Asylum, vous reconnaitrez le très pratique grappin. Vous remarquerez aussi que les fessiers colorés des insectes géants sont «inspirés» de la série Resistance de Sony.

J’ai  été surpris par le personnage de Renard Laroche, un confrère mineur, qui sacre et qui blasphème dès les premières secondes de notre rencontre. Son accent se veut un mélange de français international saupoudré d’une bonne dose de joual : «Pas de panique, calice… Maudit  tabarnak… ne t’en fais pas avec tout ça…».  J’avais l’impression d’entendre un ex-collègue marseillais!

Malheureusement,  Lost Planet 3 ressemble à un produit sans nom: pas mauvais, pas bon, semblable, mais pas pareil.

Fiche technique

  • Éditeur. Capcom/Spark Unlimited
  • Genre. Tir en vue objective, Action, Aventure
  • Plateforme. PC, PlayStation 3, Xbox 360
  • Classement. M

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