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Devenir styliste personnel

Fashion Designer In Studio Photo: Métro

Y voir plus clair dans sa garde-robe, élaborer un style à son image, découvrir les coupes et les marques qui avantagent la silhouette: voilà ce que le styliste personnel fait pour vous. Regard sur ce métier.

Après la nutritionniste, l’entraîneur et le coach de vie, c’est maintenant au tour du styliste personnel d’aider et de conseiller. Ces professionnels de l’image sont d’ailleurs de plus en plus recherchés. Leur mission: comprendre les besoins vestimentaires, élaborer la garde-robe, rehausser le style et valoriser l’apparence des hommes et des femmes de tous âges et de tous les milieux.

Le métier
Il existe différentes approches au métier de styliste. En Europe, par exemple, on entend par styliste celui qui dessine et conçoit une collection de vêtements. Arrivés dans les années 1960 avec l’explosion du prêt-à-porter, les premiers stylistes se sont taillé une place d’honneur dans l’univers de la mode. Pensons à Yves Saint Laurent, Karl Lagerfeld, Sonia Rykiel, Dolce & Gabbana.

Au Québec, le métier est différent. Le styliste travaille toujours à concevoir des styles vestimentaires, mais cette fois, il utilise des vêtements déjà créés pour élaborer des looks. Il existe ainsi divers types de styliste : celui qui travaille pour des magazines, des campagnes publicitaires, des photographes, des émissions télévisées (styliste d’artistes). Ces professionnels empruntent généralement les vêtements dans les boutiques ou chez les manufacturiers pour une période déterminée. Puis, ils créent des looks commandés souvent par un directeur artistique.

En privé
Le styliste privé agit plutôt comme conseiller en image personnelle. On l’appelle aussi «conseiller en relooking» ou «personnal shopper». Il analyse, élabore, conseille et crée un style vestimentaire unique afin de combler les besoins vestimentaires de son client. Son rôle est multidisciplinaire, car il veille aussi à la coiffure, au maquillage, au maintien, à la démarche… Bref, il encadre l’image totale de son client. «Don’t call your psy; call your stylist (n’appelle pas ton psy, mais ta styliste)», dit-on en anglais pour rigoler.

Pigiste
Travailleur autonome et pigiste, le styliste personnel travaille souvent à partir de chez lui ou de son atelier. Il se déplace dans les magasins et chez ses clients. Son réseau de contacts est sa source de travail. Oubliez le 9 à 5 et le cinq jours par semaine: le styliste personnel travaille en tout temps. Il façonne son horaire selon les demandes et ses disponibilités. Ses contrats sont échelonnés sur quelques jours ou quelques semaines. Il est parfois payé à l’heure, plus souvent au forfait ou à la journée.

Les qualités requises pour être styliste
Pour exercer ce métier, il ne suffit pas d’aimer magasiner. Oh que non! Il faut d’abord avoir un goût prononcé pour la mode et l’esthétique. Il faut aussi maîtriser les codes de l’image, comprendre les divers types de morphologie, connaître la colorimétrie et les motions stylistiques. Surtout, il faut du respect, de l’empathie, de l’intuition et une grande capacité à s’adapter et à comprendre le goût et la réalité des gens. La créativité et la curiosité sont également des atouts indispensables de même que la pédagogie, l’autonomie, la communication, la débrouillardise et la détermination.

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