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Jack White, un peu comme Jay-Z?

Photo: youtube

Jack White présente le vidéoclip de la chanson Lazaretto.

En entendant le titre du plus récent album de Jack White (et du single du même nom), nombreux sont ceux qui sont allés «googler» le mot lazaretto, pour découvrir qu’il s’agit d’un lieu où l’on met les malades (lépreux, notamment) en quarantaine.

Dans la chanson ainsi nommée, Jack se plaint d’être un pestiféré, rejeté de tous, même de Dieu; mais dans le clip, il exalte, exulte et explose.

Imaginé par les Français Jonas & François, réalisateurs du génial D.A.N.C.E. de Justice, le clip en noir et blanc s’appuie essentiellement sur la performance du chanteur, sapé comme un prince, qui maltraite sa guitare et semble faire exploser l’espace autour de lui.

Bien que le clip soit des plus réussis, il m’a laissé du début à la fin une impression de déjà-vu. Cette esthétique noir et blanc, cette utilisation du ralenti, ces effets spéciaux, jusqu’à certains symboles (les trois lignes horizontales, notamment), je les avais tous vus dans un autre clip dont j’ai vanté les mérites dans cette même chronique: On to the Next One, de Jay-Z.

Je n’irai pas jusqu’à accuser Jonas & François d’avoir plagié le travail du réalisateur Sam Brown, mais je vous invite à regarder les deux clips l’un après l’autre pour vous faire une opinion. Au pire, vous aurez vu deux artistes au sommet de leur art.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=qI-95cTMeLM]

Dernier jour, d’Hôtel Morphée
«Si c’était la fin du monde, si on passait à autre chose?» répète en boucle la chanteuse Laurence Nerbonne dans Dernier jour, le plus récent single de son groupe, Hôtel Morphée.

Dans le clip qui l’accompagne, le désir de passer à autre chose semble impérieux: on la sent désespérée de briser un cycle infernal, chantant avec désespoir la même chanson pour un public qui meurt littéralement d’épuisement. C’est cette même Laurence qui commet un hold-up avec ses copains musiciens et qui s’enfuit à répétition d’une maison de campagne pour se retrouver au beau milieu des bois, dans ce qui ressemble à un éternel recommencement. On l’imagine en Sisyphe chantante, recommençant chaque jour sa tâche sans pouvoir espérer un moment de liberté.

Le réalisateur Ian Lagarde (dont on avait beaucoup apprécié le travail sur Des shooters de fort des sœurs Boulay, notamment), semble avoir une prédilection pour le malaise et le mystère. Il a créé ici un univers bizarre, qui évoque autant le film On achève bien les chevaux que Le jour de la marmotte.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=Y-ye5UPLXE8]

Cliptographie
À MusiMax
Les mercredis à 18h

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