Pardon? Mon Sekac contre Devante Smith-Pelly?

Photo: Claus Andersen/Getty Images

Je suis un peu sous le choc. Disons que j’ai de la difficulté à comprendre cet échange du Canadien.

Flashback juin 2014 : 22 équipes de la LNH faisaient la chasse à Jiri Sekac, un promettant attaquant tchèque de 22 ans doté d’une excellente vision du jeu et de solides mains. C’est finalement le Canadien qui a réussi à mettre le grappin dessus. Bob McKenzie parlait alors d’un coup de maître de Marc Bergevin.

Après 50 matchs dans l’uniforme du CH et quelques hot-dogs sur la passerelle ici et là, Sekac aura amassé une mince récolte de 7 buts et 9 aides. C’est vrai. Par contre, pour citer un certain Brunet, j’ai aimé ce que j’ai vu.

J’ai aimé son aisance avec la rondelle, son explosion, son implication en zone défensive et sa vision du jeu. Visiblement, ça n’aura pas été assez pour le CH. On parle de seulement 50 matchs…50 matchs dans la LNH pour une recrue qui avait joué ses 3 dernières années de hockey dans la KHL. Est-ce assez pour jeter la serviette et abandonner le potentiel d’un attaquant qui se retrouvera certainement dans un top 6 dans 2-3 ans?

Je n’ai rien à dire de mal sur Devante Smith-Pelly. C’est un gros bonhomme de 22 ans (6 pi, 220 lbs), un bon patineur et un gars capable de la mettre dedans à l’occasion (5 buts en 12 matchs en séries en 2013-2014). Smith-Pelly n’a pas peur de se placer où ça brasse et de voiler la vue des gardiens. C’est ce qu’on appelle un bon joueur de 3e trio.

Smith-Pelly à Montréal, j’aime. Smith-Pelly à Montréal contre Sekac, j’aime moins.

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