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Prendre une pause, c’est aussi bon pour la santé

Photo: Métro

De retour pour une 11e année, le Défi Santé 5/30 Équilibre souhaite inciter les Québécois à atteindre trois objectifs santé.

Du 1er mars au 11 avril, nous sommes invités à manger au moins cinq portions de fruits et légumes ainsi qu’à bouger 30 minutes par jour, et à prendre une pause pour avoir un meilleur équilibre de vie.

Le volet Équilibre diffère d’une édition à l’autre: cette année, il s’intitule «Prendre une pause». La psychologue Marie Christine Larocque a accepté de devenir une des «coachs santé» du Défi. «Avec la multiplication des responsabilités et des rôles, on donne beaucoup, mais souvent on s’oublie, et cela peut entraîner des problèmes de santé psychologique. En apprenant à s’accorder du temps pour soi, on apprend aussi à retrouver notre rythme, nos besoins. Souvent, les gens se plaignent qu’ils sont un peu éparpillés, qu’ils se donnent un peu partout et qu’ils ont de la difficulté à se recentrer. La pause Équilibre, c’est se donner la permission de s’arrêter.»

Bien accompagné
Pendant les six semaines du Défi, les participants ayant choisi la portion Équilibre, seront bien accompagnés. Ils recevront des courriels et de l’information pour savoir comment se ménager des pauses dans leur quotidien. «Par exemple, on va donner des trucs pour apprendre aux participants à rire, à s’amuser, à respirer ou à se relaxer. Savoir comment se débrancher, vivre le moment présent, valoriser les relations avec les gens autour de soi sont aussi des façons de prendre une pause.»

«Il ne faut pas voir cette pause comme une tâche supplémentaire, mais plutôt comme un moment pour soi, un moment qui nous permettra de nous sentir mieux.» – Marie Christine Larocque, psychologue et coach santé du Défi Santé 5/30 Équilibre

Marie Christine en profite pour me glisser ceci: «En 2013, on évaluait que les gens utilisaient en moyenne quatre heures leur ordinateur, leur téléphone mobile ou leur tablette. Si on ajoute la télévision, on dépassait les six heures par jour. En plus de créer des déséquilibres, imaginez le temps que ça prend dans nos vies. Quand on est rivé à un écran, peu importe lequel, on est moins en contact avec les autres, et donc moins en contact avec soi-même. Au fil du temps, ça peut aussi amener beaucoup d’isolement.» Mais attention, il n’y a pas que des côtés négatifs à ces technologies: elles peuvent nous permettre, par exemple, d’avoir plus de contacts avec les gens qui sont éloignés. Ou encore d’être capables de demander de l’aide. Il s’agit de savoir comment les utiliser, et aussi de pouvoir, à certains moments, les fermer ne serait-ce que 30 minutes par jour.

Personnellement, je me demande, si ce n’est pas une façon d’ajouter une autre chose à faire à notre liste déjà bien longue. «Je comprends, mais il ne faut pas le voir comme une tâche supplémentaire, mais plutôt comme un moment pour soi, un moment qui nous permettra de nous sentir mieux. Il ne faut pas attendre d’être épuisé ou de se sentir dépassé. Il faut se donner le droit de s’arrêter, ainsi on se sentira mieux et les gens qui nous entourent aussi! C’est bénéfique pour tous!»

Les inscriptions prennent fin le 1er mars: defisante.ca

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