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Mythes et réalités du cancer du sein

Nurse Assisting Patient Undergoing Mammogram Photo: Métro

Une femme sur neuf sera atteinte d’un cancer du sein au cours de sa vie. Étant la première forme de cancer féminin, le cancer du sein préoccupe énormément. Toutefois, beaucoup d’informations contradictoires circulent à son sujet, au point de nous en faire perdre notre latin. Qu’en est-il réellement?

Les femmes ayant des antécédents familiaux ont plus de risque de souffrir de cette maladie.
Réalité – Bien que la grande majorité des cancers soient causés par d’autres facteurs que l’hérédité, certaines études concluent que de 20 à 30% des femmes ayant un cancer du sein ont des antécédents familiaux de la maladie. Celles-ci devront donc faire l’objet d’un suivi médical plus assidu à un plus jeune âge.

La grande majorité des cancers du sein touchent les femmes de moins de 50 ans.
Mythe – Près de 80% des cancers sont diagnostiqués chez des femmes âgées de 50 ans et plus. En vérité, l’âge moyen, lors du diagnostic d’un cancer du sein, est de 62 ans.

L’utilisation d’antisudorifique est associée au cancer du sein.
Mythe – Différentes études rigoureuses sur les facteurs de risque associés au cancer du sein démontrent que l’utilisation d’antisudorifique ne compterait pas parmi ceux-ci et, de ce fait, n’augmenterait pas les risques de développer un cancer du sein. Il est vrai que des ganglions présents dans la région des aisselles éliminent certaines toxines de l’organisme et que les antisudorifiques, eux, bloquent la transpiration. Toutefois, ce sont le foie et les reins qui sont les principaux organes permettant au corps de se débarrasser des substances toxiques.

Allaiter réduirait le risque de souffrir d’un cancer du sein.
Réalité – Des études ont démontré que certaines femmes ayant allaité (sur une longue période) au moins un enfant sont plus rarement touchées par le cancer du sein. Bien qu’allaiter ait un effet protecteur, nombreuses sont les raisons pouvant inciter une femme à ne pas allaiter ou, tout simplement, pouvant la retenir de le faire.

Les femmes ayant une plus petite poitrine ont moins de risque de souffrir d’un cancer du sein.
Mythe – Le volume des seins est déterminé en grande partie par la quantité de tissus graisseux, mais c’est au niveau des glandes que se développe généralement le cancer. La quantité de glandes est sensiblement la même chez toutes les femmes.

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