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Une brassée de linge sale

Pas capables. Y sont juste pas capables. Je parle du PQ, bien évidemment. Pas capables de s’accorder, pas capables de débattre, même pas capables de mener une course à la chefferie qui a de l’allure sans reculer de trois pieds. Après ça, comment peuvent-ils croire que le bon peuple osera leur accorder la moindre confiance aux prochaines élections? Pôvre, pôvre PQ. Plus déconnecté que ça, tu fonds au pôle Nord.

Vous avez entendu Lisée et Cloutier se mordre le museau lors d’un inénarrable débat au micro de Paul Arcand la semaine dernière? Vous avez vu Martine Ouellet faire des grands gestes pour rappeler aux autres qu’elle se sentait mise de côté dans la course à la chefferie et qu’elle aimerait bien, elle aussi, participer à l’échauffourée? C’est d’un pathétique…

Au PQ, c’est une bien vilaine manie, on semble avoir de la difficulté à viser son véritable adversaire : celui qui est pourtant assis juste en face à l’Assemblée nationale, bien confortablement installé au pouvoir. À la place, on préfère se donner la tag puante à l’intérieur du caucus. Tant d’inconséquence me dépasse. Expliquez-moi, quelqu’un…

Que le chef intérimaire, Sylvain Gaudreault (qui serait probablement le plus qualifié pour occuper le poste de façon permanente…), soit obligé de rappeler les candidats à l’ordre, tant ceux-ci semblent parfaitement inconscients qu’ils se couvrent de ridicule, m’indique qu’il y a problème en la demeure. Un problème crasse. Le genre de tache qui ne part pas.

Alors qu’une course à la chefferie devrait offrir une formidable fenêtre pour laisser entrer un vent de renouveau, ben non, chez les péquistes, on préfère une fois de plus sortir la machine à tordeur dans la cour pour faire une autre brassée de linge sale devant tout le monde.

J’en ai assez d’entendre résonner les chicanes de ménage du PQ dès que j’ouvre le châssis. Y’a des voisins chez qui c’est toujours comme ça que ça se passe. Insupportables…

La famille du PQ en est une qui s’organise pour se faire haïr.

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Certains propos de la part de vieux amis de Claude Jutra me sidèrent. On dit que, dans le doute, il vaut mieux s’abstenir. Bien, si vous avez des doutes, chers vieux amis, le mieux serait peut-être effectivement de s’abstenir…

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Pendant que nous y sommes, voici deux suggestions de musique qui vous rapprocheront du bonheur:

• L’album Don’t Be Afraid, de Tami Neilson. Imaginez que vous faites entrer dans la même pièce Amy Winehouse, Patsy Cline, Connie Francis et l’orchestre de Brian Setzer… Elle sera en spectacle à l’Upstairs (1254, rue McKay) le 5 octobre prochain.

• Un autre coup de cœur hautement téléchargeable: No One Changes Overnight, de San James, un projet mené par Marilyse Senécal. Une autre bien belle surprise issue de la scène pop-indie montréalaise. Le spectacle- lancement aura lieu ce soir à 17h au Divan Orange (4234, boul. Saint-Laurent).

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