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10 cadeaux pour Montréal

Photo: Getty Images

La fête à Montréal s’en vient. Tant qu’à fêter, je me suis mis à rêver à ce que j’aimerais voir changer à Montréal. Du plus simple au plus compliqué. Juste pour le fun, en toute liberté. Sans regarder à la dépense. Aujourd’hui, si j’avais une baguette magique, voici ce que je nous offrirais comme cadeaux de fête…

  • Un système de transport en commun efficace et digne du XXIe siècle. Tant pour les Montréalais que pour ceux qui débarquent en ville sur une base quotidienne. Avec un horaire prolongé, moins de pannes dans le métro (!) et un service de longue distance beaucoup mieux adapté aux besoins des banlieusards. Mine de rien, c’est l’apport des résidants des petites villes qui élève les grandes villes au rang des métropoles.

    • Des ponts réservés aux cyclistes reliant les rives nord et sud à l’île de Montréal. Et que ces ponts soient ouverts 12 mois par année.

    • Des parcs verts, alors là vraiment verts. Accessibles à tous, aux jeunes comme aux vieux. Avec, pendant que nous y sommes, une politique d’embauche étudiante massive pour y assurer un entretien convenable tout
    au long de la belle saison.

    • Dans le même ordre d’idées, ça serait bien si les patinoires reprenaient leur place dans nos espaces publics. On les croirait en voie de disparition…

    • Des micro-appartements. Plein de micro-appartements. Avec des loyers abordables. Pour ramener des gens sur l’île – qu’ils soient jeunes ou retraités – et pour sortir au plus sacrant de cette ère de «condos de luxe» qui n’en finit plus et qui ne mène à rien.

    • Que la bouffe de rue disponible à Montréal soit autre chose qu’une «expérience de foodies» inaccessible aux détenteurs de portefeuilles de format moyen. Les effilochés de chameau au coulis de truffes, je veux bien, mais à condition qu’il y ait une poussette à hot-dogs juste à côté…

    • Un train de nuit Montréal–New York. Parce qu’on doit garder un lien direct avec la véritable capitale culturelle des Amériques. Et surtout, parce que c’est une immense perte de temps de rester assis
    dans un wagon pendant 10 heures en plein jour..

    • Qu’on nous annonce le plus rapidement possible où on en est rendu avec l’hommage promis à Leonard Cohen. J’espère que ça sera plus qu’un simple parc ou un bout de rue. Là, ça prend quelque chose de beau et
    de majeur. À la hauteur de l’œuvre de l’artiste.

    • Bien sûr que je souhaite le retour du baseball majeur à Montréal. À condition que le contribuable soit consulté a-v-a-n-t qu’on entreprenne la construction d’un nouveau stade.

    • Qu’on offre des accommodements divers à ceux et celles qui voudront ouvrir des boutiques et des commerces sur nos rues passantes. Le nombre de locaux vides est effrayant et totalement déprimant.

Bon, voilà, j’ai fait ma part. Je vous invite à faire pareil, c’est assez distrayant, vous allez voir. Et en plus, c’est bien connu, les meilleures idées partent souvent de nulle part. Laissez-vous aller…

Du plus petit à l’infiniment grand, que feriez-vous pour changer Montréal?

***

Prédiction de hockey: J’ai failli écrire que je favorisais Mont­réal en 6 contre New York. Mais il n’y a rien de moins engageant que de prédire une victoire en 6 matches parce que, rendu là, si ça tombe de l’autre bord, c’est trop facile de ne pas avoir l’air dans le champ. Alors, aussi bien se mouiller jusqu’au trognon en prédisant le Canadien en 5! En plus de ça, moins les séries seront longues, moins il y aura de chances de voir les douchebags faire de la casse après chaque victoire…

***

Vu: Extramoyen, une pièce écrite par Alexis Martin et Pierre Lefebvre, dans une mise en scène de Daniel Brière. Une rare visite de la classe moyenne sur les planches de notre théâtre. Comme tout bon spectacle du Nouveau Théâtre Expérimental, c’est brillant, verbeux, drôle à hurler, étonnant, questionnant, etc. Et, au final, ça donne un maudit bon show. On souligne particulièrement la superbe performance de Marie-Thérèse Fortin. C’est à l’affiche de l’Espace Libre jusqu’à la fin d’avril.

***

Entendu: les interventions de Jacques Villeneuve sur la F1 sur les ondes du 98,5 fm. Franc, direct, structuré, le gars connaît non seulement sa science mais il sait parfaitement comment la transmettre. Ce qui est plutôt rare. Tous les «joueurnalistes» devraient s’inspirer de son style et de sa manière de dire les choses comme elles le sont. Dans son nouveau rôle, Jacques Villeneuve est excellent.

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