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Maxime s’en va-t-en guerre…

Au moment où on a frénétiquement envie de sortir de l’hiver, pendant que du temps précieux défile et file (on a même perdu une heure en fin de semaine, c’est tout dire…) et surtout, alors qu’on avait enfin presque réussi à l’oublier, v’là-t’y pas Maxime Bernier qui r’tontit avec sa poche remplie de conneries.

Pour son dernier coup de génie, «l’illustre» est allé piger très creux dans son sac de provisions. Il en a même ressorti du stock que l’on croyait à tout jamais disparu. Imaginez-vous donc que voter pour un gouvernement libéral dirigé par Justin Trudeau au scrutin prévu cet automne «serait déstabilisant pour l’unité nationale». En d’autres mots: si le pays appuie massivement Trudeau Jr, il y a bien des chances que le mouvement séparatiste reprenne de la vigueur au Québec. Bon, here we go again! Avouez que vous tremblez de tous vos membres…

Dans la tête de Maxime Bernier, le calcul est tout simple (d’ailleurs, c’est fou comme tout semble toujours tout simple dans cette tête-là…) : puisque le père de Justin a fait comme ci, il est tout à fait normal que le fils fasse pareil 50 ans plus tard. Et hop, voilà, une bombe vient d’être larguée sur le camp ennemi. Ast’heure, arrangez-vous avec ça!

Je ne peux pas croire que la prochaine campagne électorale fédérale va voler à cette hauteur-là en terre québécoise. En se faisant brasser sous le museau l’épouvantail du séparatisme par celui qui, dans un inoubliable accès de crétinisme gênant, était allé livrer des Jos Louis à des soldats qui risquaient à tout moment de sauter sur une mine en Afghanistan. Je ne peux pas croire que c’est cette cassette-là – une cartouche 8 pistes dis-je – qu’on va encore nous repasser ad nauseam au cours des prochains mois.

Pincez-moi quelqu’un, dites-moi que c’est pas vrai. Dites-moi qu’ils ne nous prennent pas pour des cons à ce point-là. Non, je ne veux pas le croire…

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Tannés par les élus jamais imputables de rien, on souhaitait depuis longtemps voir des microgestionnaires débarquer dans notre paysage politique. Autant ils peuvent être rassurants (il n’y a qu’à voir, jusqu’à preuve du contraire, l’effet Coderre à l’hôtel de ville de Montréal), autant ils sont aussi parfois capables de donner des coups de pied dans un nid de guêpes. Demandez-le au ministre Barrette, qui a voulu «placer» son homme à la tête du département de chirurgie du CHUM contre la volonté du DG et de plusieurs membres du CA de l’endroit. Pas sûr qu’il va sortir de cet épisode avec toute sa superbe ce coup-ci…

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N’allez surtout pas penser qu’il n’y a que des mauvaises nouvelles pour nous. Par exemple, on a appris que le maire de Saguenay, Jean Tremblay, avait finalement décidé de ne pas faire le saut sur la scène fédérale. Fiou… Désolé, amis saguenéens, mais le monsieur demeurera fidèle à votre région. On va prier pour votre salut. Et si l’on manque à notre promesse, votre distingué maire le fera à notre place. Vous savez à quel point il aime ça…

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