Gala de l’ADISQ – une soirée télé agréable

Photo: Jean-F.Leblanc/Agence Stock Photo

Hier soir avait lieu le gala de l’ADISQ. Je l’ai écouté parce que j’aime les galas, plus que par amour de la musique, bien que j’écoute beaucoup ce qui se fait ici. Pour être honnête, j’avais plus hâte de voir le numéro d’ouverture de Louis-José Houde que n’importe quoi d’autre. Et je n’ai pas été déçue.

Le gala a commencé de façon audacieuse par un medley et un musicien inconnu du grand public : Olivier Langevin et son groupe Galaxie. La chanson Piste 1 était vraiment entrainante et de bon augure pour la gala musical. Il a ensuite été épaulé par des chouchous du public : Ariane Moffatt, Marie-Pierre Arthur et Vincent Vallières. Malheureusement, le son était vraiment inégal. Ordinaire pour le gala de l’ADISQ…

Le gala a été assez lisse, pas d’imbroglio, ni de sortie. Des numéros d’humour de Louis-José Houde toujours aussi brillants, dans une livraison impeccable et une écriture fine. J’ai vraiment été surprise par l’ambiance qui régnait dans la salle : les gens avaient du plaisir, riaient et participaient. Tout le contraire du public des Gémeaux qui était froid et toujours en train de regarder ses réseaux sociaux sur leur Iphone. J’en déduis que l’animateur y est pour beaucoup, le public étant conquis d’avance par Louis-José Houde. Après une promo dans laquelle on pouvait voir Philippe Fehmiu orné d’un bouc, Louis-José a dit : « Ça y va bien le look psychologue à la retraite de Philippe Fehmiu » et la salle a éclaté de rire. Si Joël Legendre avait fait le même commentaire aux Gémeaux, je parie qu’il y aurait eu un (autre) malaise dans la salle…

Pour l’ADISQ, ce qui est bien, c’est que les numéros de variétés entre les prix remis sont évidents : on va faire jouer un morceau aux musiciens qui ont marqué l’année. Dans un gala comme les Gémeaux ou le gala ARTIS, c’est toujours plus compliqué de divertir entre les trophées et c’est souvent la critique aux lendemains de galas : c’était long, pas entrainant, à quoi avez-vous pensé en faisant tel numéro, etc. Pour l’ADISQ, ça va de soi. Difficile alors de dire qu’un gala était mauvais.

Mes moments forts : Lisa Leblanc, révélation de l’année, qui parle de ses colistiers en disant que « tout le monde torchait », Louis-José Houde qui appelle Marie-Denise Pelletier, Marie-Michèle Desrosiers et le medley des chansons de l’année par Laurence Jalbert, Marie-Denise Pelletier et France d’Amour. Parce que oui, je suis très mainstream et s’il y a une chose que l’on peut critiquer de ce gala c’est bien ceci : la relève a eu une place importante, mais pour le grand public qui écoute NRJ, Rythme FM et non CIBL, ça dû être tentant de zapper pour aller voir ailleurs. Je suis tout de même contente de la voie qu’a pris le gala au cours des années animées par Louis-José Houde : au lieu d’aller dans des chemins évidents, on prend le pari de faire découvrir des talents. Ce n’est peut-être pas le choix le plus tv wise, et c’est sûrement un dilemme à chaque année, mais il est certain que ça donne un super coup de pouce aux artistes qui démarrent.

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