19-2 : une finale à la hauteur de la saison

Photo: Photo:B.CALMEAU

Attention, certains punchs sont dévoilés dans ce billet

Nous avons attendu longtemps avant d’avoir une deuxième saison de 19-2. Assez longtemps pour ne pas se rappeler toutes les intrigues précédentes. Cependant, un bon montage en début de saison nous a tout de suite remis dans le bain, et le premier épisode avec la fusillade dans une école secondaire nous a tous accrochés.

Bien que certains flashbacks étaient selon moi un peu redondants et que la commandite de Tim Hortons et Kia étaient très peu subtiles, l’ensemble de la série était absolument parfaite. Nous avons encore mieux connu les personnages et nous les avons vus évoluer. Nous avons vu la loyauté entre policiers, des trucs du métier et des situations difficiles auxquels ils doivent parfois faire face.

Mais surtout, la série a réussi à nous tenir en haleine tout l’hiver au sujet de la taupe. Tous ceux qui suivaient l’émission avaient leur opinion sur qui était la taupe et ce que signifiaient les « anges bleus ». Tout le monde a été soupçonné : de Bérangère à Marie-Louise en passant par Isabelle et bien sûr Houle. Le sergent revenait souvent dans les conversations que j’ai eues au sujet de la taupe parce que tout le monde disait que ça ne se pouvait pas qu’il ne soit que gentil. Il est vrai qu’aucun personnage de la série n’est unilatéral : Houle devait bien avoir un petit côté sombre. Et c’est sa zone grise qui a donné lieu à une scène finale extraordinaire : trois hommes, peu de mots, une fin inéluctable qui prend au cœur.

Cette saison de 19-2 aura d’ailleurs donné lieu à plusieurs grandes scènes. Je pense à la déclaration d’amour de Chartier à Amélie, à la scène du chalet où Berrof s’en prend à sa mère, à celle où il arrête son fils et bien sûr, le long plan-séquence de la fusillade à l’école.

Une série à voir ou à revoir pour les dialogues extraordinaires, les scènes très réalistes, la réalisation magnifique de Podz et des acteurs formidables. Mention spéciale à Réal Bossé et Claude Legault évidemment, mais aussi à Robert Naylor (Théo), dont nous avons pu voir le talent s’épanouir sous nos yeux et à Sylvain Marcel (Houle) qui nous a fait rire avec sa remarque sur les pompiers (On tape pas sur un pompier! Tout le monde aime les pompiers!) et qui nous a ému dans l’épisode final.

La suite, pas avant janvier 2015!

Et vous, qu’avez-vous pensé de la finale 19-2?

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.