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Les déchets de Dynamite revalorisés

Photo: Jon Brooks

La designer Sonia Paradis vient de dévoiler la plus récente collection de la Fabrique éthique, la capsule À pas de velours. Réalisée à partir de quelque 200 vêtements «lacérés et jetés» dans les poubelles d’un magasin du Groupe Dynamite Garage, cette collection vise à prouver qu’il est possible de «détourner ces matières textiles des sites d’enfouissement».

Tout a commencé le printemps dernier. Un reportage de l’émission J.E. dévoilait alors les pratiques commerciales de chaînes de boutiques comme le Groupe Dynamite Garage, qui «jette aux ordures les vêtements invendus dans ses magasins». Le journaliste Pierre-Olivier Zappa est allé jusqu’à plonger dans les poubelles pour récupérer les fameux sacs de vêtements qui ont été par la suite confiés à la designer.

Quelles leçons devrions-nous tirer de l’exercice? D’abord, rappelons que le cas de Dynamite n’est pas unique. Un autre détaillant québécois, Yellow, a été la cible de critiques l’hiver dernier. Boycotter ces marques d’ici n’est pas une bonne idée. Ce qu’il faudrait, comme je l’ai déjà mentionné dans un précédent billet, c’est d’abord rectifier le tir s’il y a lieu, puis reverdir leur blason et prouver leur bonne volonté dans le cadre d’une campagne digne de ce nom. Ce n’est pas en émettant des communiqués laconiques que ces détaillants y arriveront, mais bien en prouvant leurs dires, vidéos et photos à l’appui.

En attendant, les pièces de la collection ne sont pas à vendre – Sonia Paradis la considère plutôt comme un projet d’exposition, m’a-t-on confié. Voici un aperçu du défilé, présenté à La Gaillarde la semaine dernière:

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Photos: Jon Brooks

 

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