Les promesses de Simons, Lolë et Frank & Oak

Les mots fermeture et faillite ont été (trop) souvent prononcés ces derniers mois. Exit, Jacob, Mexx, Smart Set et autres Target!

J’ai d’ailleurs récemment abordé la question de certains locaux abandonnés ou sur le point de l’être sur Sainte-Catherine Ouest. On dit que le malheur des uns fait le bonheur des autres: peut-être la chaîne japonaise Uniqlo, qui ouvrira ses premiers magasins canadiens à Toronto l’année prochaine, sautera-t-elle sur l’occasion?

Les déboires de ces détaillants ne devraient pourtant pas éclipser les bons coups d’autres entreprises d’ici. Des exemples? Lolë vient de faire son entrée aux Galeries Lafayette Haussmann, où les Parisiens peuvent non seulement découvrir les vêtements créés par Andy Thê-Anh, mais aussi les mettre à l’épreuve dans l’un des cours de yoga ou de pilates dispensés sur place.

Simons est aussi en pleine expansion, avec cinq villes canadiennes dans la mire. Cet automne, la chaîne québécoise a annoncé l’ouverture de magasins à Gatineau, à Vancouver, à Calgary, à Mississauga et à Ottawa d’ici 2017.

Quant à Frank & Oak, la griffe du Mile-End part à la conquête des États-Unis avec une grande campagne qui demande la participation des consommateurs. C’est d’ici quelques heures qu’on saura quelles villes hébergeront les six prochaines boutiques éphémères de la marque. Manhattan, Brooklyn, Chicago, Boston et Philadelphie ont déjà été choisies; tout semble se jouer entre Washington et San Francisco pour la dernière place.