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Jacob renaît de ses cendres (bis)

Photo: Josie Desmarais

Tout a commencé le 6 mai 2014: Jacob, en faillite, annonçait la fermeture imminente de sa centaine de boutiques. Pratiquement un an plus tard, après quelques revirements de situation, c’est un peu comme si la boucle – d’ailleurs un des traits distinctifs des vêtements de la marque, comme les pois, la dentelle et le tartan – se bouclait. Jacob ne disparaîtrait finalement pas. Même qu’une nouvelle collection sera lancée ce printemps.

Peut-être que la chaîne ne s’appellera plus Jacob. La rumeur court! Même si le nom rallie une horde de fidèles clientes, reste qu’une certaine connotation négative y est désormais associée. Il faudra trancher.

Il y a aussi fort à parier que l’entreprise misera davantage sur la production locale, chose qu’elle avait commencé à exploiter en identifiant mieux les vêtements fabriqués au Canada. S’il y a une tendance sur laquelle miser, c’est bien celle-là à mon avis. Sans oublier la réalité 2.0.

Ce n’est pas la première fois que Jacob se relève. Souvenez-vous: dans la foulée de la restructuration de 2010, les enseignes Jacob Connexion et Jacob Lingerie n’avaient pas survécu. Et avant ça, il y avait aussi eu la disparition de Jacob Junior…

Sachant tout cela, je me disais bien que Joey Basmaji et son équipe reviendraient dans l’industrie de la mode d’une manière ou d’une autre. Je ne pouvais pas croire que l’expertise gagnée par les artisans de Jacob durant plus de 35 ans allait se perdre dans cette faillite.

Jacob, phénix de la mode québécoise? Ça en a tout l’air!

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