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Où étaient les créations québécoises au Gala du cinéma?

Photo: La presse canadienne

On a bien vu défiler les noms d’Eve Gravel (Pascale Bussières et Lysandre Ménard), de Denis Gagnon (Vanessa Pilon) ou encore de Marie Saint Pierre (Mélanie Joly). Des marques comme Aldo (Mariloup Wolfe), Surmesur (Stéphane Bellavance) ou Flavie le chat (Valérie Blais) ont aussi été citées. Mais comment se fait-il qu’un gala qui célèbre le cinéma québécois laisse encore une fois cette année si peu de place aux designers d’ici sur son tapis rouge?

Je tente une hypothèse: contrairement à Hollywood, où les grandes maisons de couture ont un budget important pour amener les vedettes à porter l’une ou l’autre de leurs créations, ici, les invités au gala achètent leur tenue de soirée eux-mêmes, aidés (ou pas) de leur styliste. Un peu comme Bryce Dallas Howard, qui avait bien fait jaser aux Golden Globes en avouant avoir acheté sa robe Jenny Packham chez Neiman Marcus.

Une stratégie marketing qui peut être payante, ou pas… Le Québec étant un petit marché, le Gala du cinéma québécois n’offre pas la visibilité des Oscars, par exemple. Il est donc difficile de comparer.

Les plus belles en dentelle made in Montréal
Parmi les robes coups de coeur de la soirée, notons la création de Denis Gagnon que portait l’animatrice Vanessa Pilon et celle de Laurence Leboeuf, signée Di Carlo Couture. Deux preuves que ce qui se fait ici a vraiment sa place sur un tapis rouge.

Laurence Leboeuf sur le tapis rouge.

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