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Un plan ambitieux pour la mode d’ici

Photo: Getty Images/iStockphoto

Environ 300 acteurs de l’industrie de la mode montréalaise étaient réunis mardi soir dans la verrière du siège social de Dynamite pour la première assemblée générale annuelle de la grappe métropolitaine de la mode (mmode) au terme de laquelle a été élu un premier conseil d’administration.

Parmi les membres présents sur place, des designers aguerris, comme Denis Gagnon, Marie Saint Pierre, Mariouche Gagné ou Philippe Dubuc, ont côtoyé de jeunes créateurs de la relève, des représentants des trois écoles de mode de la métropole et des gens d’affaires derrière certains des fleurons de la mode d’ici – La Vie en rose, Rudsak, Yoga Jeans ou Gildan, pour n’en nommer que quelques-uns. Le regroupement travaillera de concert avec un objectif principal en tête: faire rayonner Montréal en tant que capitale de mode.

L’ambitieux plan d’action présenté mardi vise à «permettre à l’industrie d’être reconnue mondialement et de revenir à ce qu’elle était il y a 25 ou 30 ans», a résumé le président de l’équipe de pilotage et membre bâtisseur de mmode, François Roberge de La vie en rose. Au coeur de la stratégie: le travail d’équipe. Les mots «collaboration», «partage» et «ensemble» sont d’ailleurs souvent revenus dans les discours des principaux intervenants.

Pour ce faire, un conseil d’administration de 18 membres a été formé. Huit sièges étaient vacants et seront occupés pour la prochaine année par les créateurs Marilyne Baril et Philippe Dubuc, les manufacturiers Barry Bly (Lisette L) et Serge Zagury (Gildan), les grossistes Leonard Gorski (Gorski Group) et François Lapierre (Claudel Lingerie) et les détaillants Danielle Charest (Marie Saint Pierre) et François Roberge (La vie en rose).

Potentiel à développer
La métropole a un «beau potentiel» pour faire partie de l’élite mondiale, a continué la directrice générale de mmode, Debbie Zakaib, nouvellement embauchée.

Montréal n’a peut-être «rien à envier aux autres grandes villes, mais nous avons pris du retard en particulier en ce qui concerne les nouvelles technologies», a-t-elle concédé. Un retard qu’il ne faut pas rattraper, mais bien «dépasser», promet la directrice générale.

La grappe et des membres qui se seront portés volontaires commenceront d’ailleurs bientôt à s’activer autour de quatre grands chantiers et ainsi travailler sur l’image de marque, les problématiques de main-d’œuvre, l’intégration des nouvelles technologies et l’appui à l’investissement.

Presque un an après son lancement, la vidéo de présentation de mmode est toujours d’actualité pour mieux comprendre les enjeux de l’industrie montréalaise:

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=_gqdtyoqJZk]

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