À la recherche des «extraordinary playscapes»

Photo: Rockwell Group

Vous vous souvenez du temps passé au parc, plus jeunes?

À quoi ce parc ressemblait-il? Qu’est-ce qui y était si intéressant? Est-ce que les parcs d’aujourd’hui sont plus ou moins agréables que dans le temps? Qu’est-ce qu’un bon parc pour les enfants? Qu’est-ce qu’un parc extraordinaire?

Ces questions sont loin d’être banales. «Quand on demande aux gens quels étaient leurs meilleurs souvenirs de jeux, ils répondent souvent “dans les bois, aux bords de rivières”. C’est toujours des environnements naturels», affirme Sara Brunelle, qui est architecte de paysage et recherchiste en aire de jeux. «On doit se poser la question: est-ce qu’on peut donner à nos enfants une expérience similaire? Comment?»

Les espaces de jeux qu’on voit souvent de nos jours sont plutôt statiques, rappelle Mme Brunelle. Les «bons espaces de jeux» au contraire, font appel aux sens, comme le toucher. Ils sont changeants, modifiables et constitués de matériaux naturels, observe-t-elle. «En Europe du nord, par exemple, les aires de jeux sont plus naturelles et on y trouve plus de défis. On n’a pas peur des blessures, non plus».

Mme Brunelle est établie à Boston, mais travaille sur quelques projets à Montréal (dont certains qu’on ne peut pas encore divulguer…), une ville qu’elle connaît bien pour y avoir habité. «On essaie de faire les meilleurs environnements pour les enfants. Montréal serait une bonne place pour des projets innovateurs», confie-t-elle.

Pour avoir une idée de ce qu’est un bon environnement de jeux pour les enfants, transportons nous, justement, à Boston. Ceux qui auront l’occasion d’y mettre les pieds prochainement devraient aller faire un tour au Design Museum. Jusqu’au 5 septembre, l’exposition Extraordinary Playscapes (que je n’ai malheureusement pas visitée) met en valeur une sélection d’une quarantaine d’aires de jeux «extraordinaires» provenant de plusieurs pays du monde. Elle vise à explorer les plus récentes avancées en matière de design d’aires de jeux, à démontrer l’importance du jeu pour le développement des enfants, mais aussi pour l’équité sociale et la création de communautés stimulantes. Aussi lié à l’exposition, le Playground Passport, qui met en lumière les parcs les plus extraordinaires de la ville américaine, en détaillant leur histoire et leur design.

Si vous manquez l’exposition à Boston, pas de souci (ou presque!) Extraordinary Playscapes se déplacera à Portland (Oregon) d’octobre 2016 à janvier 2017, à San Francisco (Californie), de mai 2017 à juillet 2017 et à Chicago (Illinois), d’août à octobre 2017.

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