À lire: The story of cities

Photo: Métro

Un des défis de la planification urbaine est de… planifier, justement. Prévoir. Prédire. Anticiper les besoins futurs. Les façonner, même, selon une vision. Beaucoup de grandes villes ont une longue histoire derrière elles – et qui, parfois, est maintenant complètement invisible –, qu’il est intéressant de connaître pour mieux les comprendre. Pour mieux se comprendre.

Le journal britannique The Guardian s’est lancé la semaine dernière dans l’ambitieux et délicieux projet de raconter l’histoire des villes (The story of cities) dans une série de 50 articles dont huit sont déjà en ligne. Les urbanophiles qui lisent l’anglais devraient absolument y jetter un oeil, si ce n’est s’y lancer sans retenue sans plus tarder.

On y remonte le temps il y a des centaines d’années, en explorant à la fois des villes occidentales et non occidentales. Jusqu’à maintenant, on y a parlé d’Alexandrie (et de son impact dans la construction des fondations du monde moderne), de Rome (qui ne s’est pas faite en une journée et qui n’a aucunement été planifiée), de Baghdad (un point de repère de la civilisation mondiale), de Beijing (et du premier document de planification de l’histoire), de Benin City (une puissante capitale médiévale aujourd’hui disparue), de Potosi (la «première ville du capitalisme»), et de Philadelphie (qui, avec sa grille, a donné naissance au rêve américain).

Les textes – que je n’ai pas tous lu encore – sont fascinants. Le plus récent, publié aujourd’hui, aborde Saint-Pétersbourg, bâtie sur un marécage en coûtant la vie à des milliers de personnes, et qui doit aujourd’hui concilier son caractère historique avec les besoins actuels de sa population.

Bien hâte de lire la suite.

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