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NHL 2017: J’ai déménagé le Canadien à Québec

Photo: EA Sports/Maxime Johnson

NHL 2017 d’EA Games permet de gérer une franchise de hockey dans les moindres détails, de la composition de l’équipe au prix des billets, en passant par son déménagement. Un ajout intéressant, à un titre qui traîne toutefois toujours un peu de la patte par rapport à d’autres jeux vidéo sportifs.

Gérer le destin d’une franchise
Le nouveau mode Franchise permet de se mettre à la place du directeur général d’une équipe de la Ligue nationale de hockey. Son rôle est non seulement de bâtir un groupe de joueurs gagnant, mais aussi de mettre sur pied une franchise rentable pour le propriétaire.

C’est pour cette raison qu’après avoir transféré le Canadien à Québec, renommé la concession et modifié son uniforme, j’ai procédé à quelques changements à l’aréna local, notamment en y ajoutant un second stationnement (tout le monde dit qu’il est impossible de garer sa voiture dans la Vieille Capitale).

J’ai aussi baissé le prix des billets, une manœuvre qui m’a permis de faire passer le taux d’assistance de 70% à 90%. Pour l’instant, le propriétaire est aux anges. Les amateurs un peu moins par contre, car la nourriture à l’aréna laisserait à désirer.

Le mode Franchise offre la possibilité de simuler les matchs de hockey, pour compléter rapidement ses saisons, mais aussi de les jouer soi-même, ce qui nous permet alors de jouer aussi l’entraîneur et les joueurs. Je recommande de le faire, car sans les parties, le mode peut parfois donner l’impression de jouer à Excel, malgré ses bons côtés.

EA Games y a ajouté un niveau de difficulté semi-professionnel, qui offre une complexité moyenne et qui permet aux joueurs débutants de progresser plus facilement.

Jouer avec des cartes de hockey
NHL 2017 a aussi droit à plusieurs autres nouveautés. Le mode Équipe de rêve de Hockey (qui permet de collectionner des joueurs et de composer des équipes, un peu comme si on jouait avec des cartes de hockey) offre par exemple un nouveau système visant à créer des synergies entre les joueurs.

Le nouveau mode Champion de repêchages permet de repêcher des équipes puissantes, puis de jouer avec elles pendant quelques parties afin d’amasser de nouveaux joueurs pour son Équipe de rêve, une approche qui rappelle le mode Arena du jeu de cartes Hearthstone.

Parmi les autres nouveautés de NHL 2017, citons un niveau de difficulté semi-professionnel, qui offre une complexité moyenne et qui permet aux joueurs débutants de progresser plus facilement. Considérant combien il peut être difficile de maîtriser un jeu de ce genre, il s’agit d’un ajout simple, mais qui fait le plus grand bien.

Visuellement inférieur
NHL 2017 (mis à l’essai ici sur la Xbox One) est quand même beau, mais il est un peu inégal. La glace des arénas est réaliste à souhait, et les mouvements des joueurs sont crédibles. Le visage des athlètes et la foule en général ne sont toutefois pas à la hauteur des meilleurs jeux du genre.

On a aussi l’impression que les autres franchises d’EA Sports se renouvellent plus rapidement que NHL. Les nouveaux modes de NHL 2017 ne sont que des modifications mineures apportées à des modes existants, tandis que FIFA 2017 sera doté de The Journey, un mode cinématique prometteur, qui permet de se mettre à la place d’un jeune athlète dans ce qui se veut un véritable film interactif.

Pour avoir vu le film
Youngblood à peu près 200 fois dans ma jeunesse, disons que j’aimerais beaucoup voir un film du genre être offert sur une prochaine version de NHL également.

En attendant, je poursuivrai l’aventure des Nordiques (désolé, j’ai aussi renommé le club) à Québec. J’ai déjà un plan quinquennal: concentrer mes recruteurs en Suède et dans la LHJMQ, échanger un deuxième centre d’élite, signer des agents libres capables de suivre les meilleures équipes et remettre le grappin sur P.K. Subban.

Ça sent la coupe.

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