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En Inde avec le Fujifilm X100T

Photo: Fujifilm

Maxime Johnson

10 février 2015 à 17h25 4 minutes de lecture

Voilà maintenant trois semaines que je parcours l’Inde avec le Fujifilm X100T, un appareil photo qui prend de superbes clichés et qui devrait tout particulièrement plaire aux amateurs de photographie. Voici mon compte rendu.

Pour l’amour de la photographie
Le Fujifilm X100T est la troisième version du Fujifilm X100, une gamme avec laquelle la compagnie nippone connaît beaucoup de succès depuis 2011.

Comme ses prédécesseurs, le X100T est doté d’un objectif fixe équivalent à 35 mm qui ne peut être changé. Il s’agit d’un objectif haut de gamme, avec une grande ouverture F2.0, dont la qualité se manifeste tout particulièrement dans les photos de rue, mais qui est aussi convenable pour les portraits, les paysages et les photos rapprochées. Cet angle fixe permet à l’appareil de conserver une taille svelte, assez pour qu’on l’ait constamment avec soi.

L’autre grande caractéristique du X100T est son design rétro, avec plusieurs molettes pour ajuster manuellement les paramètres, comme l’ouverture et la vitesse de l’obturateur. Ces dernières nous incitent à jouer avec l’appareil, à délaisser le mode automatique et à explorer ses possibilités.

Avec le X100T, comme avec les X100S et X100 auparavant, la photographie numérique n’a jamais été aussi près de la photographie argentique.

Réflexions pour les voyageurs
De nombreuses caractéristiques du Fujifilm X100T font de cet appareil un excellent compagnon de voyage, comme son petit format et son angle polyvalent.

Le mode Wi-Fi, pour transférer ses photos vers une tablette ou un téléphone, est aussi pratique et facile d’utilisation (on regrette toutefois qu’il faille recommencer le processus toutes les 30 images), et on apprécie qu’il soit possible de recharger le X100T via son port micro-USB, ce qui est encore étonnamment rare pour ce type de produit. On peut alors laisser son gros chargeur à la maison et utiliser le petit chargeur d’une tablette, et même se servir d’une pile externe pour téléphone à la fin de la journée.

Notons que l’autonomie du X100T est correcte, sans plus. Elle peut aussi être prolongée si l’on n’utilise que le viseur optique hybride de la caméra, qui a été grandement amélioré depuis le X100S.

Mais surtout, le grand capteur APS-C de 16 mégapixels de l’appareil photo et son excellent objectif permettent de réussir les clichés de jour comme de soir, et on apprécie encore une fois les modes de simulation de film (incluant le nouveau «classic chrome»), des effets subtils qui reproduisent les photos de certaines époques.

Même s’il m’a bien servi en Inde, le X100T n’est toutefois pas parfait pour ce genre de périple. Malheureusement, l’angle fixe de 35mm, bien que convenable dans la très grande majorité des cas, peut aussi être limitatif, pour poser de loin un paon difficile d’approche ou un monument extrêmement large, par exemple. Son boîtier n’est pas non plus imperméable, il faut donc le ranger lorsque le vent se lève dans le désert (ou, au Québec, lorsque la pluie commence à tomber).

Le Fujifilm X100T est assez cher, à 1399$. Même s’il ne présente pas toutes les caractéristiques les plus impressionnantes sur le marché, il s’agit d’un appareil complet et agréable à utiliser, qui vous permettra de prendre d’excellentes photos, que ce soit à la maison ou à l’autre bout du monde.

Le Fujifilm X100T se démarque notamment par ses clichés. Peu importe le sujet! /Maxime Johnson