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Pour ou contre le «selfie stick»?

Photo: Métro

L’accessoire techno de l’heure est aussi l’ennemi public numéro un.

Les perches télescopiques ont la cote. Si elles sont encore assez rares au Québec, il est impossible de visiter un endroit touristique dans le monde sans croiser une personne équipée de son «selfie stick», au grand dam des autres touristes et des musées, qui sont de plus en plus nombreux à les bannir de leurs murs. Invention du siècle ou plaie de l’ère moderne? À vous de juger.

Pour

Permet de mieux photographier l’attraction derrière soi
Que ce soit pour se prendre en photo devant la tour Eiffel ou devant une rue pleine de nids-de-poule à Montréal, la perche télescopique excelle pour remettre les égoportraits dans leur contexte. À considérer avant de la refuser dans un établissement.

Flatteuse pour le double menton
La perche télescopique permet de prendre un cliché en tenant son téléphone plus loin, mais aussi plus haut que d’habitude. Cet angle bien connu des adeptes de l’égoportrait a notamment l’avantage de lisser le double menton des sujets, un atout indéniable pour la plupart des gens, qui ne sont pas des adeptes des salles d’entraînement.

Qui sommes-nous pour juger de la vie des gens?
Pour reprendre les sages paroles de Rudy Caya, «qui sommes-nous pour juger de la vie des gens»? Si quelqu’un veut un «selfie stick», c’est son droit. Que les bien-pensants de ce monde se le tiennent pour dit.

Contre

C’est dangereux
Les utilisateurs de perches télescopiques frappent tout ce qui les entoure et représentent de véritables dangers ambulants. Quand c’est un autre touriste distrait, ce n’est pas très douloureux, mais la situation est plus délicate lorsqu’il s’agit d’une peinture ou d’une installation artistique fragile.

Un risque pour son téléphone
Poser son téléphone au bout d’un bâton pourrait être considéré comme risqué. L’appareil peut tomber facilement, surtout en cas de contact (relire le point ci-dessus), et il est aussi un peu plus à la merci des voleurs qui y ont facilement accès.

Ça a l’air un peu nono
Tout comme l’oreillette Bluetooth, un accessoire techno qui a déjà polarisé l’opinion publique, le «selfie stick» a d’abord et avant tout l’air un peu nono. Est-ce qu’Au soleil bleu d’Alfred Pellan au Musée des beaux-arts de Montréal serait aussi envoûtant entouré d’une dizaine de ces perches? Probablement pas.

***
Le saviez-vous?

Certains musées montréalais ont récemment banni les perches télescopiques, dont le Musée des beaux-arts de Montréal et Pointe-à-Callière.

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