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J’ai joué 20 minutes à Uncharted 4: a Thief’s End (et j’ai aimé ça)

Photo: Sony

Depuis le lancement de Drake’s Fortune en 2007, la série Uncharted s’est imposée comme le porte-étendard des jeux vidéo basés sur une histoire de qualité. Près d’une décennie plus tard, son héros Nathan Drake s’apprête à faire son dernier tour de piste, dans Uncharted 4: a Thief’s End. Entretien avec le coscénariste Josh Scherr et premières impressions d’un (immense) niveau du jeu.

La fin d’une époque
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Uncharted 4: a Thief’s End est avant tout une façon pour Naughty Dog d’offrir à Nathan Drake et à ses acolytes une fin digne de ce nom.

«Dans Uncharted 3, nous avons raconté brièvement d’où vient Drake, mais son histoire n’était pas complète», juge Josh Scherr, qui a passé une bonne partie des 10 dernières années à mettre des mots dans la bouche du populaire archéologue.

Pour ce dernier opus de la série, un nouveau personnage fait son apparition: Sam, le frère de Nathan Drake. Celui-ci entraîne l’explorateur/archéologue/voleur hors de sa retraite pour retrouver le trésor du pirate Henry Avery. Cette histoire permet au groupe d’explorer le monde, encore une fois, mais aussi de réfléchir aux conséquences du genre de vie que mène Drake, notamment sur sa famille et ses amis.

«C’est une histoire personnelle pour nous. J’ai une famille, et c’est difficile de travailler dans les jeux vidéo sans les négliger», confie le scénariste.

D’un point de vue narratif, Uncharted 4: a Thief’s End ressemble à ses prédécesseurs, avec son histoire linéaire, racontée pendant le jeu et à l’aide de scènes cinématiques. Ceux qui ont joué aux trois premiers volets de la série auront toutefois droit à quelques nouveautés, dont certaines inspirées de The Last of Us, le jeu lancé par Naughty Dog après Uncharted 3.

«Nous avons maintenant des dialogues optionnels», précise Josh Scherr. Ces dialogues ne sont pas essentiels, mais permettent d’approfondir certains volets de l’histoire pour ceux qui le souhaitent. Des choix de dialogue seront aussi offerts à quelques endroits dans le jeu, une première pour Uncharted. Ces choix n’auront aucune conséquence sur le jeu lui-même, mais devraient permettre à certaines scènes d’avoir un effet plus grand sur le joueur.

De nombreux éléments ont aussi été cachés un peu partout dans les niveaux d’Uncharted 4, comme des lettres, qui permettent d’en savoir plus sur Henry Avery et ceux qui le pourchassaient.

Naughty Dog ne dévoile pas la durée d’Uncharted 4, mais le jeu devrait être plus long que ses prédécesseurs. Il ne faut toutefois pas s’attendre à une histoire s’étirant sur des dizaines d’heures non plus. «Nous voulons que les joueurs terminent nos jeux. Nous n’allons pas créer des missions sans intérêt uniquement pour allonger l’expérience, explique Josh Scherr. Nous offrons la possibilité d’explorer les niveaux plus profondément qu’à l’habitude, mais ce n’est pas essentiel pour compléter le jeu».

Des niveaux géants et des combats plus intéressants
fusil
Même si on joue principalement à Uncharted pour l’histoire, c’est surtout le volet jeu lui-même qui semble s’être amélioré le plus avec Uncharted 4: a Thief’s End.

Les niveaux sont tout d’abord beaucoup plus grands qu’auparavant, et permettent même parfois de choisir où passer, ou comment aborder un problème. Le niveau sur l’île de Madagascar est par exemple tellement grand qu’il faut absolument le faire en Jeep (avec un réalisme franchement réussi, d’ailleurs). Rien de bien impressionnant pour les jeux ouverts comme Assassin’s Creed, mais pour Uncharted, c’est un changement de taille.

Cette nouvelle approche se fait notamment apprécier dans les combats, beaucoup plus riches que dans la trilogie originale. Au lieu de simplement se cacher et tirer des hordes d’ennemis, Uncharted 4: a Thief’s End permet de planifier des batailles de différentes façons.

Dans le niveau auquel j’ai joué (disponible dans la vidéo qui accompagne ce texte), l’attaque d’une tour par Nathan Drake rappelait d’ailleurs les assauts de bases dans Far Cry, où il est possible d’attaquer ses ennemis de loin, de foncer sur ceux-ci avec son jeep ou encore de s’infiltrer sans bruit.

Les combats, de loin l’aspect le moins intéressants des trois premiers volets d’Uncharted, semblent finalement ne plus tirer la franchise vers le bas.

Reste maintenant à voir si les 20 minutes auxquelles j’ai jouées seront représentative du jeu au complet.

Uncharted 4: a Thief’s End sera lancé le 10 mai, exclusivement pour la PlayStation 4.

Pour ceux qui veulent en voir plus, voici mon essai commenté:

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