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The Underachievers @ Cabaret Underworld

Photo: Collaboration spéciale
  • Vendredi 4 avril
    The Underachievers @ Cabaret Underworld

J’ai passé une semaine dans le quartier Downtown Brooklyn il y a un mois. C’était la première fois que j’allais à New York pour le travail.

Normalement, j’aboutis dans Williamsburg ou à Manhattan en mode «folie-idioties» sans en sortir. L’un étant la Mecque du hispterisme mondial, et l’autre, le nombril du monde avec ce que ça implique de tourisme et d’attrape-nigauds. Même si j’y suis pour «voyager», je retourne toujours aux mêmes restos, cafés et bars. C’est un peu con, mais c’est comme ça. Un mauvais réflexe dont je me suis rendu compte en vivant hors de ma zone de confort pendant une semaine. Downtown Brooklyn est majoritairement black et il n’y a aucun fixed gear à l’horizon. Pas de petits bars au look vintage et barbu à lunettes John Lennon. Le vrai Brooklyn que les touristes évitent.

J’étais au cœur du Brooklyn qui a vu naître la nouvelle garde du hip-hop contemporain new-yorkais: Flatbush Zombies, A$AP MOB, Joey Bada$$ et The Underachievers. Le hasard aura fait en sorte que j’habite à une rue du boulevard Flatbush et que mon hôtel se nomme Indigo. Depuis un an, j’écoute sans arrêt l’album Indigoism de The Underachievers, dont les membres ont grandi dans le quartier Flatbush. Un clin d’œil de la vie.

Issa Dash et AK sont encore au début de la vingtaine. Même s’ils se connaissent depuis l’adolescence, ils n’ont formé The Underachievers qu’en 2011. C’est en grandissant dans le quartier Flatbush, en compagnie de leurs amis du groupe Flatbush Zombies, qu’ils se sont mis à prendre le rap un peu plus au sérieux. Citant des influences aussi diverses que Nas, Outkast, Lupe Fiasco, Yeasayer, Grizzly Bear et Local Natives, le duo ne se gêne pas pour dire qu’il n’écoute pas que du hip-hop. Leur premier album, Indigoism, est pourtant un excellent retour au rap conscient des années 1990-début 2000. Des flows rapides et des textes qui parlent de spiritualité, de weed et de drogues psychédéliques. Ce dernier point semble d’une importance capitale pour le groupe. LSD, acide, champignons magiques et autres drogues loufoques reviennent systématiquement dans ses textes.

Je les ai découverts il y a un an à SXSW. C’est en spectacle qu’on peut pleinement apprécier The Underachievers. Un premier «vrai» album devrait voir le jour sous peu. En attendant, on peut écouter les mixtapes Indigoism et The Lords of Flatbush.

1403, rue Sainte Élisabeth

  • Samedi 5 avril 2014
    The Sounds @ Théâtre Corona

J’ai perdu le fil de la carrière de The Sounds. Fût un temps ou leur pop bonbon savait éveiller la jeune fille en moi. Leur 3 premiers albums ont roulé à fond dans mon Itunes et je les écoute encore de temps à autre. Par contre, je dois avouer que l’effet de nouveauté n’a plus le même effet aujourd’hui. Je n’ai même pas écouté Something To Die For et Weekend. C’est que leur plus grande qualité est aussi leur plus grand défaut. Un album de The Sounds, c’est toujours un peu la même chose. Rien de surprenant. De la musique passe-partout. De la musique qui met de bonne humeur, qui donne envie d’être une fille de 15 ans et danser en pyjama avec sa brosses à cheveux en guise de micro. Du pop-rock cute et gentil. La suédoise Maja Ivarsson est capable du meilleur comme du pire en spectacle. Espérons que ce soit la bonne qui se présente sur la scène du Théâtre Corona ce samedi.

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