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Jungle + Empress Of @ Club Soda

Photo: collaboration spéciale
  • Samedi 4 octobre
    Jungle + Empress Of @ Club Soda

Ce n’est pas parce que tu es un artiste que tu aimes montrer ta face devant les caméras. Tout comme ce n’est pas parce que tu aimes faire de la musique que tu tripes à parler de ta vie sur Facebook. Je ne vous apprends rien si je vous dis que la game a changé dans l’industrie de la musique. Pour un artiste, il ne suffit plus de faire un album. Il faut se dévoiler sur Instagram, interagir avec ses fans sur Twitter et faire des clips pour YouTube. Idéalement, il faut aussi donner des entrevues télé et aller rire à la radio commerciale. Un shooting photo pour un magazine à potins ne peut pas nuire non plus. Pourtant, tous ces «maux nécessaires» pour un artiste moderne n’ont aucun rapport avec le fait de créer de la musique. Pourquoi un musicien devrait-il aimer parler à ses fans? Il se peut fort bien qu’un génie musical soit asocial et déteste profondément faire le clown devant les caméras. Parlez-en à Elliott Smith ou, plus près de nous, à Jimmy Hunt ou à Malajube, qui ont tous eu de la difficulté à embarquer dans le cirque médiatique entourant le succès de leurs albums respectifs.

Les vidéoclips sont encore plus nécessaires aujourd’hui qu’à l’époque de MusiquePlus. Les gens écoutent leur musique sur YouTube, qui requiert un support visuel. Un vidéoclip devient aussi un bon produit susceptible d’être partagé sur les multiples réseaux sociaux. Un groupe qui s’y refuse part nécessairement avec un handicap, et ceux qui embrassent le futur et acceptent de jouer avec leur image en sortent généralement gagnants. Pas obligé de te montrer la face pour que l’image te colle à la peau. Un groupe comme Jungle l’a compris.

Le trio originaire de Londres est très fort sur YouTube. Avec un seul album à leur actif et déjà quatre vidéoclips, Josh, Tom et Fraser ont fait de ce véhicule leur principal outil de promotion. Le genre de clip qui met de bonne humeur et s’approprie la musique pour en faire SA trame sonore malgré que les gars n’y apparaissent jamais. Des clips à la fois simples et originaux.

Jungle fait un soul tropical dansant et harmonieux style années 1970. Une musique qui met le sourire et provoque un hochement de tête contagieux. Une musique qu’il est impossible de détester. Je vous mets au défi de haïr ça. Leur premier album éponyme a été très bien reçu partout à travers la planète et promet à Jungle un bel avenir. Les gars sont jeunes, d’excellents musiciens et ont trouvé une niche intéressante en nous proposant leur version d’un soul à la sauce 2014. Définitivement une des belles découvertes de cette année.

1225, boul. Saint-Laurent

  • Mardi 7 octobre
    Big Freedia + Toast Dawg @ Le Ritz (179, rue Jean-Talon Ouest)

Big Freedia est la grande princesse de la musique bounce de La Nouvelle-Orléans, un sous-genre de hip hop répétitif et agressif conçu pour la piste de danse. Big Freedia, ou Freddie Ross, est un homosexuel assumé à la limite du travestie; un personnage flamboyant et excentrique qui adoooooore les caméras. Si jamais vous n’avez jamais vu de twerk en direct, ne manquez surtout pas ce spectacle mardi prochain. Freedia sera précédé sur scène de notre star DJ locale Toast Dawg qui partira le bal d’une soirée qui risque de faire suinter les plafonds.

Autres suggestions:

  • Samedi 4 octobre
    Poirier @ Bleury-Bar à Vinyle
  • Samedi 4 octobre
    Anna Lunoe + Shaydakiss @ Le Belmont
  • Lundi 6 et mardi 7 octobre
    Beach House @ Théâtre Plaza St-Hubert
  • Jeudi 9 octobre
    Big Krit @ @ Cabaret Underworld

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