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Igloofest 2015

Photo: collaboration spéciale

Le froid, ça fait chier. C’est connu. Je ne connais pas grand monde qui tripe ces jours-ci. On a beau aimer l’hiver, quand les températures ressenties oscillent entre -20°C et -40°C, disons que les joies hivernales sont pas mal loin. Le mont Tremblant est soudainement moins attirant. Notre sport national n’est plus le hockey, mais plutôt chialer. Je le vois bien sur Facebook que vous n’avez pas la couenne si dure. À vous entendre, on devrait hiverner. Je vous imagine bien emmitouflé sur le sofa à écouter Netflix six mois par année. Eh bien, réveillez-vous, parce qu’est venu le moment d’aller danser au Vieux-Port dans votre plus beau suit de Ski-Doo. Une bonne façon de perdre ces kilos en trop acquis pendant les Fêtes.

Ça fait déjà neuf ans que l’Igloofest s’est emparé des hivers montréalais. Rapidement, le festival est devenu l’incontournable hivernal de la région métropolitaine. Un attrait touristique par excellence qui attire de nombreux curieux d’un peu partout dans le monde. L’Igloofest est à l’hiver ce que le Festival de jazz est à l’été… avec un peu moins de têtes grises, disons.

Notre région a un climat unique, aussi bien en profiter. C’est ce que les organisateurs de l’Igloofest, à qui on doit aussi les Piknic Electronik, ont compris. En faisant du froid une fierté, ils ont pris le pari que les Québécois embarqueraient avec eux. Ils ont eu raison. Après neuf ans, l’Igloofest est un des plus gros festivals de musique électronique au Canada. L’événement s’étend sur 4 fins de semaine, pour un total de 12 soirées où une quarantaine de DJ monteront sur les différentes scènes présentes sur le site du Vieux-Port.

Cette année démarre en force avec des grosses pointures. Ce vendredi, c’est le Brésilien Gui Boratto qui ouvrira le bal avec sa techno minimale. Il est sans contredit un des artistes les plus respectés dans ce sous-genre de musique électronique. Personnellement, j’aime bien, sans être fan. C’est plutôt dimanche que je prendrai mon premier vrai bain de foule glacé avec Flosstradamus. Je suis le duo de Chicago depuis ses tout débuts en 2006, bien avant qu’il ne devienne le roi de l’EDM qu’on connaît aujourd’hui. À cette époque, on devait être 150-200 personnes à aller le voir au Lambi. L’époque Kid Sister et Thunderheist. Maintenant, les choses ont changé, J2K et Autobot sont dans une ligue à part. Ils sont invités dans les plus gros festivals internationaux et ont réussi à passer de «saveur du moment» à «artistes établis». Ce n’est pas rien quand tes forces sont les remix et les prestations live. On ne s’achète pas un album de Flosstradamus, c’est en spectacle que le groupe prend tout son sens. Jouant habilement entre hip-hop, trap et musique électronique, les gars sont à la musique de party ce que Mc Mario était à la disco mobile. La musique parfaite pour danser à -35°C avec un petit vin chaud dans la main droite.

  • Vendredi 16 janvier
    Gui Boratto + Detroit Swindle + Adam Husa
  • Samedi 17 janvier
    Justin Martin + J.Phlip B2B Kill Frenzy + Talal & Zoi
  • Dimanche 18 janvier
    Flosstradamus + The Gaslamp Killer + Sam Vipond

Quai Jacques-Cartier du Vieux-Port de Montréal

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