Mobilité

Lincoln MKZ 2014: plus qu’une simple robe

Photo: Lincoln Canada

Marc Bouchard - Autogo.ca

23 mars 2014 à 18h35 - Mis à jour 23 mars 2014 à 18h41 4 minutes de lecture

Au cours des derniers jours, je me suis amusé à regarder autour de moi, et j’ai été surpris par le nombre de Lincoln MKZ que j’ai aperçu.

Pour la plupart cependant, il s’agissait de la voiture de la génération précédente, et je me suis demandé pourquoi un tel succès, alors que celui de la nouvelle génération semble plus timide.

Pourtant, la nouvelle voiture est nettement plus attirante, mieux réussie sur le plan esthétique, et sans l’ombre d’un doute mieux ciblée que l’ancienne. Sans compter les innombrables innovations technologiques qui la modernisent et la mettent en phase avec la nouvelle philosophie du constructeur, dont le but est de ramener Lincoln dans le giron des voitures de luxe.

Un style plus clair
La Lincoln MKZ, dans sa première mouture, avait l’allure d’une Ford Fusion retouchée. Cette fois, tout est différent. Bien sûr, on reprend la calandre caractéristique de la marque, mais on l’adoucit un peu, lui conférant une allure moins brutale, plus souriante pourrait-on presque dire.

De côté, la ligne de toit s’adoucit aussi pour laisser paraître une silhouette plus proche de celle des berlines de luxe, à l’aérodynamisme certain. Le tout se termine sur une portion arrière nantie d’un petit aileron à peine discernable, et sur des blocs optiques audacieux qui s’étirent sur toute la largeur du coffre.

En fait, si on se fie uniquement à ce look, bien malin celui qui pourrait associer la MKZ à l’ancienne image de Lincoln, un peu trop conservatrice et sans histoire.

Un bon mot aussi pour la version la plus haut de gamme que j’ai testée: la présence d’un toit ouvrant dont la dimension équivaut presque au toit du Stade olympique. Pleine longueur, il s’ouvre complètement et laisse un trou béant au-dessus de la tête des occupants. Impressionnant!

Moderne et techno
Dans l’habitacle, la MKZ manie la technologie d’une main de maître, et tout, ou presque, y est tactile. C’est du bout du doigt, par exemple, qu’on manipule les boutons de transmission qui ont remplacé le traditionnel levier. L’écran tactile multifonction qui trône au centre de la console sert à gérer à la fois le système audio, la température à l’intérieur de l’habitacle, mais aussi tout ce que vous pouvez imaginer de réglable, incluant des sièges chauffants qui procurent un petit massage, ou même la couleur de la lumière d’ambiance.

Démarrage sans clé, glissière de volume tactile, tout est pensé pour le «techno geek», mais assez facile à comprendre pour le débutant.

Un habitacle insonorisé avec système d’annulation des bruits ambiants, un système d’amortissement actif et une servodirection électronique précise qui ne perd pas trop en sensations viennent compléter la gamme d’outils embarqués qui améliorent à la fois le confort et la conduite.

Jumelés à un moteur V6 de 3,7 litres de quelque 300 chevaux et à une traction intégrale (à noter qu’une version hybride et une autre Ecoboost sont aussi au catalogue), tous ces éléments font de la conduite de la MKZ une expérience certainement plus agréable que jamais. Bien sûr, rien n’est parfait, et la consommation d’essence, par exemple, est un des points faibles de ce moteur gourmand.

La ligne de toit abaissée qui complique l’accès à bord et la visibilité arrière réduite par l’ouverture du toit ouvrant sont aussi au nombre des faiblesses. Difficile cependant de les appeler défauts. Mais surtout, il est désormais impossible de penser à Lincoln comme à une auto vieillissante.

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