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Volvo S60 et V60 Polestar: L’étoile de la performance

Photo: collaboration spéciale
Marc Bouchard - Autogo.ca - Métro


Auto GoRares sont les occasions d’effectuer un essai transatlantique. C’est pourtant quasiment ce que j’ai pu faire en mettant à l’épreuve non pas une, mais deux versions de la série 60 de Volvo, aménagées à la façon Polestar.

Pour être plus clair, je dois dire que j’ai profité d’un voyage en Suède, effectué il y a quelques semaines pour parcourir la distance Göteborg-Stockholm au volant de la V60 Polestar. J’ai aussi eu l’occasion de visiter les installations de cette firme indépendante, mais depuis longtemps associée au constructeur suédois.

Puis, de retour sur nos routes, c’est en S60 (la V étant la familiale, la S, la berline) que j’ai terminé la semaine. Dans tous les cas, deux versions un peu vitaminées et affichant la couleur bleue caractéristique, ainsi que le logo étoilé de la bannière Polestar.

Une petite explication s’im­pose: Polestar est une entreprise indépendante, liée depuis des années à Volvo, qui, en plus de préparer des Volvo de course très efficaces (elles ont remporté de nombreux championnats), est responsable de créer des versions de performance limitées pour la marque suédoise.

Comme améliorations, on a modifié les suspensions en utilisant des amortisseurs adaptatifs qui assurent une conduite dynamique sans trop de compromis sur le confort. Ajoutez à cela des barres antiroulis à l’avant et à l’arrière, des barres solides, mais composées de matériaux ultra légers, et vous aurez une idée de la rigidité de la chose.

Mais l’ajout de performan­ces ne pourrait être complet sans toucher aussi au moteur. On greffe donc un turbo au moteur V6, pour en porter la puissance à 345 chevaux et à 368 lb-pi de couple. Le tout rend la voiture capable d’un 0 à 100km\h en moins de 4,7 secondes.

Pour accompagner le tout, on utilise un système d’échappement standard à vitesse régulière, mais qui, dès que le régime du moteur s’élève un peu, ouvre une trappe interne rendant plus direct l’échappement d’air et plus sonore le ronron du moteur.

En matière de direction, rien n’a changé sur la version de base. On peut toujours l’ajuster en trois versions qui donnent une sensation de conduite différente.

Quant à l’habitacle, difficile de dire davantage que… c’est une Volvo. Les sièges sont d’un confort remarquable (j’ai parcouru la distance Stockholm-Göteborg en quel­ques heures seulement, soit plus de 500km), sans le moindre inconfort ou la moindre courbature.

Les commandes sont ergonomiques, la climatisation est tellement simple que n’importe qui s’y retrouve du premier coup, les matériaux sont bien assemblés et la console flottante (c’est-à-dire la portion centrale de la console qui a un design donnant l’impression qu’elle flotte dans les airs) est toujours aussi raffinée.

Alors que la S60 continue d’être une des meilleures Volvo à ce jour, la question se pose: Polestar ou pas Polestar? Les amateurs de performance seront ravis de cette conduite dynamique renouvelée. Pour ceux qui recherchent seulement le confort suédois, la S60 sera bien suffisante.

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