Soutenez

L’Infiniti QX 80 au pays des géants

Photo: collaboration spéciale
Marc Bouchard - Autogo.ca - Métro

Auto GoSoyons réalistes: le Infiniti QX80 n’est pas pour tout le monde.

En fait, il est dans un monde à part, tout simplement. Ses dimensions, qui n’en finissent plus, font du QX80 (autrefois QX56 pour les amateurs de la marque) un véritable mastodonte sur roue. Un mastodonte dont le style est, avouons-le, un tantinet dépassé.

Mais outre ce détail purement esthétique, on a bien peu à reprocher au géant. Une fois qu’on a grimpé à bord (et grimper ici n’est pas un euphémisme si on tient compte de la hauteur de l’habitacle), on prend place dans des sièges enveloppants et confortables. En termes de dimensions, le QX80 fait plus de 5m de long, presque 2m de haut et pèse plus de 5600 lb.

La console centrale et le tableau de bord prolongent cet effet, même si, à l’instar de bien des modèles de la marque, la console est un peu surchargée. Heureusement, les commandes vocales répondent avec aisance, car on se perd facilement dans les méandres ergonomiques de l’ensemble.

Physiquement, la ligne de toit du véhicule est haute, procurant ainsi une bonne visibilité à l’avant et sur les côtés. L’arrière est cependant un peu problématique, la position de conduite étant véritablement surélevée face à son environnement. La caméra de recul et la caméra à vol d’oiseau, c’est-à-dire les caméras latérales qui s’ajoutent à celle qui se trouve à l’arrière, deviennent alors indispensables. Seul bémol: ce n’est pas parce qu’on voit le sol qu’on ne doit pas se méfier du plafond. Dans le stationnement souterrain d’un édifice à bureau où le véhicule s’est glissé de justesse, il fallait aussi faire attention à la tuyauterie en hauteur.

Ai-je besoin de mentionner que l’espace pour les sept passagers est sans reproche et, ô bonheur, le chemin pour y accéder n’est pas si complexe. Autre détail, le QX80 est disponible en version sept ou huit passagers, pour ceux qui ont besoin de plus d’espace. Évidemment, l’espace de chargement est à l’avenant.

Sans surprise, la conduite du QX80 n’est pas exaltante, mais plutôt tournée vers le confort. La pédale d’accélération doit être maniée avec une certaine retenue pour ne pas alourdir inutilement la consommation. On obtient donc une conduite assez tranquille, plus proche de celle d’une minifourgonnette que d’un utilitaire sport.

Ajoutons à cela une direction un peu quelconque, qui ne procure que peu de sensations, et des freinages imposants compte tenu du poids de la bête, et vous aurez une idée de la nature de la randonnée. Cela dit, si on prend le QX80 dans ce contexte, sa conduite est somme toute assez surprenante. Les suspensions parviennent à maîtriser le tout avec charme. Le roulis dans les virages est présent, mais limité et prévisible.

Le groupe motopropulseur du QX80, qui est un V8 de 5,6 litres développant exactement 400 chevaux, est jumelé à une boîte automatique à sept rapports. Un élément intéressant dans la conduite puisqu’elle contrôle assez bien les caprices du moteur en contrôlant efficacement le régime.

Gigantesque, à la limite gargantuesque, le QX80 est vraiment dans un monde à part. Bien qu’il se débrouille bien sur la route, on peut se demander qui aura envie de payer presque 75 000 $ pour un véhicule offrant une conduite aussi discrète dans une enveloppe aussi imposante.

***
Forces

  • Espace intérieur
  • Finition de qualité
  • Technologie très présente

Faiblesses

  • Ergonomie
  • Consommation
  • Dimensions

Fiche technique

  • Prix : 73 650 $
  • Type de carrosserie : VUS
  • Passagers : 5
  • Portes : 7
  • Capacité de chargement (L) : 470
  • Poids (kg) : 2 555
  • Puissance : 400 ch.
  • Couple : 413 lb-pi
  • Cylindrée : 5,6 L V8
  • Transmission : automatique à 7 rapports
  • Entraînement : intégral
  • Suspension : indépendante
  • Roue : 20 po

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.