Mobilité

Nissan Murano: le style et la fonction

Photo: Archives Métro

Marc Bouchard - Autogo.ca - Métro

21 décembre 2014 à 17h07 - Mis à jour 21 décembre 2014 à 19h34 4 minutes de lecture

Le ciel gris et le crachin marin n’ont pas réussi à jeter le moindre discrédit sur la silhouette du nouveau Nissan Murano 2015.

Le multisegment au look moderne, totalement revu cette année, continue de se distinguer de la masse de ses rivaux par ses lignes modernes et raffinées. La version californienne du rocher Percé ne lui servait finalement que de faire-valoir.

C’est dans la région de Napa, en Californie, que Nissan avait convié les journalistes pour mettre à l’épreuve le Nissan Murano de nouvelle génération. L’idée est simple: les paysages sont somptueux, et les routes, amusantes à souhait, elles qui traversent à la fois des montagnes et des vallées et offrent de véritables enfilades de virages plus serrés les uns que les autres.

On voulait ainsi, chez Nissan, faire la preuve des nouvelles qualités de conduite de ce Murano redessiné.

Mission presque accomplie, pourrait-on dire, puisque ce n’est pas par le dynamisme de sa conduite que le véhicule se distingue. Bien sûr, il est silencieux et confortable, mais sa direction et ses suspensions évoquent davantage le véhicule de luxe tout confort qu’une version sportive.

Qu’à cela ne tienne, la randonnée de quelques centaines de kilomètres s’est tout de même déroulée sans encombre, et avec un certain plaisir.

Le moteur V6 de 3,5 litres qui anime le Murano s’est montré assez vif pour les exigences de la route, et même sa boîte de vitesse à variation continue, une Xtronic de nouvelle génération, effectue un travail ma foi plus que raisonnable. Moi qui ne suis pas un fan de ce genre de transmission, j’avoue n’avoir rien trouvé à y redire.

Tout au plus pourrait-on souhaiter des palettes au volant pour effectuer les changements de rapport, mais rien de plus. Le tout peut être jumelé, au choix, à une traction avant ou à un rouage intégral, un choix qui n’était pas possible sur l’ancienne génération.

L’habitacle du Murano est bien conçu, définitivement mieux assemblé et ergonomiquement mieux pensé que ses prédécesseurs. Il continue d’avoir une planche de bord un peu chargée, mais l’écran tactile de bonne dimension au centre améliore considérablement l’ensemble. L’absence quasi totale de plastiques rigides rend aussi le tout plus agréable. Dans les faits, en tenant compte du haut niveau d’équipement et de la qualité d’assemblage, le Murano se hisse désormais hors de la catégorie des multisegments ordinaires pour se battre dans le créneau des véhicules de luxe, sans pour autant en avoir le prix.

La véritable beauté du Murano cependant, c’est le style. Le capot est formé d’un V plongeant et totalement distinctif. Les phares, mettant à profit les lumières DEL, sont en forme de crochet et désormais baptisés Boomerang, un modèle qui sera repris sur toutes les nouvelles Nissan au cours de l’année.

La ligne de toit est l’élément le plus spectaculaire. Les piliers qui le soutiennent à l’arrière étant noir brillant, alors que le toit lui-même est couleur carrosserie, on croirait presque qu’il flotte. Le tout n’est pas sans rappeler la silhouette Infiniti, ce qui n’est pas un défaut.

En donnant au Murano son style unique, et en y ajoutant un habitacle de luxe, Nissan a vraiment réussi à redonner au multisegment un nouvel élan qui pourrait bien le mener plus haut que jamais.

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