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Pneus d’hiver, l’arme fatale contre la glace et la neige

Photo: collaboration spéciale
Marc Bouchard - Autogo.ca - Métro

Auto GoDéraper est une situation que tout le monde connaît, surtout quand une vague de froid polaire frappe le Québec. La neige durcie, mal déblayée, ou les centaines, voire les milliers de passages d’automobiles sur une surface la durcissent et la rendent aussi glissante que la patinoire du Centre Bell un soir de match.

Heureusement, outre la conduite intelligente, il existe un outil indispensable pour aider le conducteur: un bon pneu d’hiver. Depuis qu’ils sont devenus obligatoires pour les longs mois d’hiver au Québec, tous les conducteurs ont pu se rendre compte de leur importance.

Tous les pneus d’hiver ne sont cependant pas nés égaux, et c’est par une glaciale journée d’hiver ensoleillée, alors que le mercure indiquait -32°C au petit matin, que j’ai pu me rendre sur la piste Mecaglisse, dans les Laurentides, pour tester quelques pneus d’hiver.

Ce programme, organisé conjointement par les pneus Cooper et Canadian Tire, avait bien entendu comme objectif de nous faire découvrir de nouveaux produits exclusifs à la chaîne. Mais il aura aussi permis de calmer un peu ma peur des dérapages.

Cooper WM SA2
Imaginez une surface totalement glacée, enneigée, et une haleine qui gèle dès qu’elle sort de votre bouche. Devant moi, deux BMW série 3 équipées, l’une de pneus Cooper WMSA2, l’autre de pneus Continental. Le défi: tourner en rond sur un skid pad (un rond de glace conçu pour déraper) et tenter de garder le cap. Accélérateur doucement pressé, les deux voitures se mettent en marche au même moment, avec un demi-tour de distance entre elles.

Plus la vitesse augmente (vitesse équivalente ici à environ 20km/h), plus la distance qui les sépare diminue: la version Cooper rattrape en quelques tours seulement l’autre, sans égard à la qualité des conducteurs.

Circuit routier
Pour poursuivre l’expérience, il fallait faire la même chose, sur un court circuit routier glacé. Cette fois, les pneus sont des Cooper Discoverer A/T, des Firestone WinterForce), et les véhicules de gigantesques Chevrolet Tahoe.

Après quelques danses artistiques au volant, il faut bien l’admettre, les deux pneus sont à égalité, affichant des tenues de route comparables. La question demeure cependant: comment des pneus peuvent-ils permettre un aussi grand contrôle?

Selon les porte-parole de la compagnie, c’est là que réside le secret d’un bon pneu d’hiver. Et c’est cet aspect qui devrait nous aider à mieux effectuer un choix.

Dans ce cas, par exemple, les dirigeants de Cooper ont accordé un soin minutieux au design de la semelle de leurs pneus. Des petites lamelles, dispersées dans tous les sens, contribuent aussi à la stabilité. En s’ouvrant en fonction de la direction de la voiture, ces lamelles deviennent de véritables ventouses qui collent le véhicule à la chaussée glacée.

Au terme d’un cours de chimie accéléré, sachez qu’il existe 13 matières qui entrent dans la composition d’un pneu et, du nombre, la silice. Mal intégrée, elle aidera à la traction et créera une microfriction, faisant du même coup chauffer la surface et augmentant l’usure. Mieux dispersée dans la semelle, elle réagira chimiquement avec l’eau de la chaussée et fera coller votre voiture à la route.

Je l’admets, dans les virages et en dérapage, j’ai eu plus de plaisir que de peur. J’ai cependant surtout compris une chose, que je connaissais déjà, mais qui m’a une fois de plus été confirmée: ne négligez jamais les chaussures de votre voiture. Leur contact avec la route pourrait vous sauver la vie… ou à tout le moins vous éviter quelques virées dans les fossés enneigés.

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