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Subaru Crosstrek 2016: l’art d’être différent

Photo: collaboration spéciale

logo_guide-autoAprès avoir conçu l’Outback il y a 20 ans, un croisement entre une familiale et un VUS que les consommateurs ont rapidement adopté, Subaru a décidé d’utiliser la même recette avec un modèle plus petit. Le XV Crosstrek résultant est également devenu populaire auprès des Canadiens.

Pour 2016, la portion XV de son nom a été abandonnée, mais le véhicule ne présente que peu de changements. Par contre, il n’avait pas besoin d’une refonte non plus.

Visuellement, il est difficile de distinguer l’édition actuelle de celle de l’an dernier. Le Subaru Crosstrek 2016 obtient un parechoc avant et une calandre redessinés, les blocs optiques qui n’ont plus d’encadrements noircis et, dans le cas des finitions Touring et Sport, de nouvelles jantes en alliage. La nouvelle couleur à la mode, c’est maintenant bleu hyper.

L’habitacle profite des mêmes changements subtils. On y retrouve un nouveau volant avec des commandes repositionnées, des appuie-bras plus confortables et des coutures orange contrastantes parsemées à travers la cabine. En 2015, le multisegment compact avait déjà bénéficié d’un nouveau système d’infodivertissement à écran tactile ainsi que du système d’aides à la conduite EyeSight.

La motorisation du Crosstrek est également inchangée. Il s’agit d’un quatre cylindres de 2,0 litres qui développe 148 chevaux et un couple de 145 lb-pi, assorti d’une boîte manuelle à cinq rapports ou d’une automatique à variation continue, ou CVT.

Le moteur offre des performances adéquates, mais les gens pressés trouvent qu’il manque un peu de muscle. Malgré ses 220 mm de garde au sol, le plus haut parmi les utilitaires et les multisegments compacts avec le Jeep Renegade Trailhawk, le Subaru profite d’un bon comportement routier. L’économie d’essence est agréablement basse, vu le rouage intégral à prise constante. Durant notre essai, l’ordinateur de bord a affiché une moyenne de 8,5 l/100 km après un mélange d’autoroutes, de routes de campagne et de quelques détours dans les sentiers.

L’automatique de type CVT fonctionne bien, mais ceux préférant une boîte manuelle (de 15 à 20% des ventes du modèle, selon le constructeur) pourraient être déçus par celle du Crosstrek, qui ne compte que cinq rapports. Sur l’autoroute, le moteur franchit fréquemment le cap des 3000 tr/min, et à partir de là, il commence à devenir bruyant.

L’espace intérieur est adéquat à l’avant, mais les occupants des places arrière ne seront pas aussi confortables que dans des VUS compacts comme le Honda CR-V ou le Toyota RAV4. Les dimensions du Subaru conviennent davantage aux couples jeunes et moins jeunes qui cherchent à fuir la ville durant les fins de semaine, plutôt qu’aux familles avec un besoin d’espace.

En somme, le Crosstrek demeure une solution de rechange intéressante aux VUS conventionnels et, offert à partir de 24 995 $ avant les frais de transport et de préparation, son prix est attrayant aussi.

Fiche d’appréciation

  • Consommation : 4/5 Surprenante, si on tient compte de son rouage intégral à prise constante.
  • Conduite : 3/5 Dynamique, mais pas trop. Convient parfaitement aux amateurs de VUS compacts.
  • Performances : 3/5 Adéquates pour la mission du véhicule.
  • Multimédia : 3,5/5 Fonctionne bien, et l’écran tactile est réactif.
  • Confort : 3,5/5 Bon soutien des sièges, mais il manque un peu d’espace à l’arrière.
  • Note générale : 4/5 Joli, pratique et abordable, le Crosstrek poursuit son travail de séduction.

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