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Projet pilote pour faire découvrir la restauration aux immigrants

Photo: Thinkstock
Monica Lalancette - Québec Hebdo / TC Media

L’Association des restaurateurs du Québec (ARQ) fait le pari que les immigrants et réfugiés à la recherche d’emploi peuvent trouver leur compte en restauration et contribuer du même coup à combler le manque de main-d’œuvre dont souffrent plusieurs restaurants.

Un projet-pilote en ce sens débutera la semaine prochaine à Québec, a fait savoir le vice-président aux affaires publiques et gouvernementales de l’ARQ, François Meunier. L’idée est d’offrir un scénario gagnant-gagnant aux restaurateurs qui peinent à garnir leurs cuisines et aux immigrants qui cherchent une expérience professionnelle.

D’ici quelques semaines, ceux-ci seront initiés au métier d’aide-cuisinier par le biais d’un programme de stages de 17 semaines, réalisé en partenariat avec le centre de formation professionnelle Fierbourg.

L’idée vient du Conseil québécois des ressources humaines en tourisme (CQRHT), mentionne Marjorie Ménard. L’organisme d’intégration à l’emploi SWAT fait aussi partie du projet, ajoute l’agente de développement de Fierbourg. La collaboration des différents partenaires permettra de sensibiliser les candidats aux compétences sociales utiles en emploi, en plus d’apprendre les techniques de base, l’outillage nécessaire et les notions d’hygiène et salubrité en cuisine, souligne-t-elle.

Une douzaine de restaurateurs de Québec participent et les candidats sont déjà nombreux, se réjouit Mme Ménard. Le cœur du projet réside selon elle dans le fait qu’une embauche est directement liée à l’expérience de stage. D’une pierre d’un coup, on rejoint donc une clientèle qui ne satisferait autrement pas aux critères d’emploi de l’apprenti-cuisinier, fait-elle valoir, et on répond à un besoin de rareté de la main-d’œuvre.

D’ici 2030, 19 000 postes seront à pourvoir en restauration, chiffre François Meunier. À Québec, le maire Labeaume n’exagère pas lorsqu’il plaide pour un coup de pouce de l’international pour combler les besoins en main-d’œuvre, soutient le vice-président aux affaires publiques et gouvernementales de l’ARQ : «Québec et Chaudière-Appalaches, à cause du plein emploi, sont les secteurs les plus touchés jusqu’à maintenant.»

On espère ainsi que le programme de stage qui durera du 14 novembre au 27 mai permette d’élargir l’éventail de professionnels de la restauration. 

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