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Cinq choses à savoir sur l’alimentation végétale

Eating different salad and appetizer on the wooden table top view Photo: Getty Images/iStockphoto

Selon le cabinet-conseil en restauration Baum + Whiteman, le régime 
végétalien sera la grande tendance alimentaire de l’année 2018. 
Voici donc cinq choses à savoir sur ce type de diète.

1. Un régime approuvé par la communauté scientifique
Dans un rapport rédigé au début des années 2000, les experts de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture affirmaient déjà que «les populations devraient adopter des régimes […] basés principalement sur les aliments d’origine végétale». «Plus récemment, plus de 15 000 scientifiques de partout dans le monde ont signé une lettre qui présente l’alimentation centrée sur les végétaux comme une des solutions majeures pour contrer la crise environnementale», révèle Anne-Marie Roy, nutritionniste et fondatrice de la Clinique renversante.

2. «Végétalien» ne rime pas toujours avec «sain»
On dénombre cinq groupes de végétaux : les fruits, les légumes, les grains entiers, les noix et les graines ainsi que les légumineuses. «Si on décide d’opter pour une alimentation végétale, il faut s’assurer qu’elle soit variée en consommant des produits des cinq groupes. Il est également préférable de choisir des aliments le moins transformés possible. On trouve en effet beaucoup de “végé-junk”, comme des beignes ou des cupcakes prétendument végétaliens», prévient la nutritionniste.

3. Suppléments essentiels
Bien qu’une alimentation végétalienne comporte de nombreux bénéfices pour la santé, elle peut aussi conduire à certaines carences en l’absence de suppléments. Par exemple, la vitamine B12, essentielle à la production de globules rouges et au bon fonctionnement de notre système nerveux, se trouve surtout dans les produits d’origine animale, comme le lait, les œufs ou la viande. «Lorsqu’on adopte un régime basé uniquement sur les végétaux, il faut donc s’assurer d’avoir une source valable de vitamine B12 en optant pour des suppléments, par exemple», indique Mme Roy.

4. Désinformation
Il suffit de taper quelques mots-clés dans un moteur de recherche pour constater que l’alimentation végétale a déjà fait couler beaucoup d’encre. «Malheureusement, parmi cette masse d’informations, certaines sont erronées. Lorsqu’on s’intéresse à ce type d’alimentation, il est donc important de faire preuve d’esprit critique et de choisir des sources d’information fiables», insiste la nutritionniste. Ses coups de cœur? Le site nutritionfacts.org, sur lequel on peut même visionner des vidéos en français, ainsi que le livre Ménager la chèvre et manger le chou, que les nutritionnistes Hélène Baribeau et Marjolaine Mercier viennent tout juste de publier.

5. Végétal mais pas banal!
«Même s’ils savent que l’alimentation basée sur les végétaux est un choix intéressant pour leur santé et pour l’environnement, bien des gens hésitent à franchir ce pas, parce qu’ils pensent que leur repas vont être ennuyants et compliqués à préparer. Or, ils ont tout faux!» s’exclame la nutritionniste, qui a elle-même adopté ce type d’alimentation il y a près de 30 ans. Selon elle, il est possible de végétaliser bon nombre – si ce n’est pas l’ensemble – de nos recettes préférées. «Il ne faut pas négliger le plaisir. Autrement, on ne peut pas tenir le coup», rappelle-t-elle.

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