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Dosage et déculpabilisation, clés d’une alimentation saine sans privation

Photo: Ramon Antinolo/shutterstock.com

Une équipe de chercheurs américains de la Vanderbilt University a mis en lumière, dans le domaine de l’alimentation, ce qu’elle appelle un « point d’équilibre » entre la dimension de plaisir gustatif et celle de nutrition saine.

Présupposant que la suppression définitive des petits plaisirs est un objectif illusoire, les chercheurs affirment que la réussite d’un mode de vie équilibré tient au dosage : l’intégration dans l’alimentation d’une portion de nourriture peu saine (« vices ») est tolérable si elle est tempérée par une proportion supérieure d’aliments sains.

Cette déculpabilisation « encourage les habitués des écarts à augmenter leur consommation d’aliments sains (vertus) et à réduire leur consommation d’aliments à éviter (vices), tout en conservant une pleine satisfaction gustative. Un « forfait vice-vertu », en somme », explique Kelly L. Haws, professeur de management à la Vanderbilt’s Owen Graduate School of Management.

Les expériences démontrent que les sujets étudiés se satisfont en grande majorité de repas constitués d’une portion réduite (un quart à la moitié des aliments) de nourriture peu saine (frites, doughnuts…). Les participants ont trouvé les repas aux proportions « vice-vertu » équilibrées aussi savoureux que ceux dont les trois quarts étaient constitués d’aliments tombant dans la catégorie « vice ».

Selon ces chercheurs, augmenter la portion de nourriture saine permet de mieux se satisfaire de la réduction de nourriture riche en calories.

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