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Le point sur la diète paléo

Romina McGuinness - Metro World News

Un nombre grandissant de personnes choisissent de manger comme nos lointains ancêtres : simplement et en choisissant des aliments frais. Métro est allé voir de quoi il retourne exactement.

La diète paléo (pour paléolithique) fait évidemment penser aux hommes des cavernes, mais il s’agit plutôt de privilégier des aliments frais, nutritifs et non transformés, le plus possible dans leur état naturel. Diane Sanfilippo, auteure du livre Practical Paleo, explique pourquoi cuisiner des aliments mangeables crus ou cuits peut nous aider à perdre du poids, améliorer notre digestion et stabiliser notre taux de sucre sanguin.

«Si ce qu’il y a dans votre assiette est d’abord passé par une usine pour être transformé, ce n’est probablement pas bon pour vous, dit
Mme Sanfilippo. Vous devriez pouvoir manger des aliments tels qu’ils sont au naturel. Ce qui veut dire pas de grains, de céréales, de légumineuses, de sucres raffinés ou de produits laitiers pasteurisés.»

Certains aliments qu’on croit sains ne sont pas si bons pour nous, selon Mme Sanfilippo. Et nous évitons certaines choses, comme la viande rouge, alors que notre corps en a besoin.

«Il y a un mythe qui dit que la viande est difficile à digérer, mais ce n’est pas vrai du tout.» – Diane Sanfilippo, auteure du Practical Paleo

Prenez les grains entiers par exemple, qu’on nous dit de consommer en abondance parce qu’ils contribuent à notre santé. Diane Sanfilippo apporte un bémol: «Techniquement, les grains entiers, comme le riz brun et le quinoa, sont dans leur forme entière, mais les mangez-vous frais? Depuis quand sont-ils entreposés? Quand nous ajoutons des grains ou des légumineuses dans une assiette, nous laissons moins de place aux aliments hautement nutritifs comme des abats, des fruits de mer, des noix, des légumes et des œufs», explique-t-elle.

Les légumineuses et les grains ne sont pas comestibles crus : on doit les transformer pour être capable de les manger. «C’est un bon indice pour savoir s’ils sont bons pour nous ou pas», conclut Mme Sanfilippo.

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