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Le «workventurer» est-il le voyageur de l’avenir?

businessman in airport and airplane in sky Photo: Getty Images/iStockphoto

Le site de réservation d’hôtels californien Hotwire a créé un nouveau mot-valise dont il espère qu’il remplacera le déjà ancien «bleisure»: «workventurer».
Tandis que «bleisure» («bloisirs») était le mot à la mode il y a quelques années pour désigner la tendance consistant à mêler, en voyage, affaires et loisirs, on vient d’imaginer le terme «workventurer» («traventurier») pour décrire ces hommes et femmes d’affaires qui sont à la fois spontanés, férus de nouvelles technologies et en quête d’expériences de voyages fortes.

Selon l’enquête conduite par Hotwire, les «workventurers» sont plus susceptibles d’être partis spontanément en week-end au cours de l’année écoulée, d’avoir voyagé avec des amis ou leur famille, d’être partis sur la route ou encore d’avoir fait des folies au restaurant.

Voyager avec un nouvel état d’esprit
Ils préfèrent la bière artisanale à l’industrielle, et comparés aux autres Américains (6 490 adultes américains ont été interrogés dans le cadre de cette enquête), suivent des régimes alimentaires plus sains.

Se référant aux études soulignant les aspects bénéfiques du voyage sur le plan psychologique, les experts du site de réservation de chambres d’hôtels espèrent que le nouveau terme va s’imposer et réorienter l’industrie du voyage sur une nouvelle trajectoire qui encouragerait les hommes et femmes d’affaires à voyager avec un nouvel état d’esprit, plus aventureux.

«Un voyage d’affaires ou un voyage pour des raisons personnelles, ça ne devrait pas être si différent», estime le président de Hotwire, Henrik Kjellberg.

Un mot pour chaque tendance
«Il suffit parfois de se lever plus tôt pour traverser le Golden Gate avant la réunion du matin, ou de se détendre après une longue journée de conférence en essayant le nouveau restaurant à la mode dans un quartier qu’on ne connaît pas encore.»

Dans le monde anglophone, l’industrie du voyage s’est fait une spécialité de la création de mots-valises pour décrire les modes émergentes : «staycations» (prendre des vacances en restant chez soi), «babymoon» (une lune de miel juste avant la naissance du bébé), «gastro-diplomacy» (la gastronomie comme outil de diplomatie) ou encore «voluntourism» (le tourisme humanitaire).

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