Soutenez

Un nouveau cheminement en maîtrise de l’environnement

Photo: Michel Caron
Philippine de Tinguy - Métro

L’Université de Sherbrooke (UdeS) propose désormais aux étudiants à la maîtrise en environnement un nouveau cheminement appelé Gestion de l’environnement et économie circulaire.

«Nous devons repenser notre façon d’exploiter les ressources de la planète et comment les réinsérer dans notre processus de consommation, explique Jean-François Comeau, directeur adjoint du Centre universitaire de formation en environnement et développement durable de l’UdeS. Il y a un potentiel incroyable, mais encore inexploité.»

Tout au long de leur cursus, offert sur les campus de Sherbrooke et de Longueuil, les étudiants se verront confier un certain nombre de projets par des organisations externes. «Cela leur permettra de bien comprendre comment circulent les flux de matières, continue Jean-François Comeau. Dans un parc industriel, les déchets des matières résiduelles d’une entreprise pourraient par exemple être utilisés comme matières premières par une autre.»

Une fois leur diplôme en poche, les étudiants auront la possibilité de travailler dans des organisations à but non lucratif, des ministères ou encore des municipalités.

«Pour apporter des solutions valables et applicables, il faut travailler avec des gens de différentes disciplines», soutient celui qui encourage les étudiants ayant d’autres champs d’expertise, dont la biologie, le droit ou encore l’aménagement du territoire, à s’inscrire à la maîtrise en environnement.

«C’est aussi toute une pensée que l’on doit développer auprès de nos décideurs et des gestionnaires d’entreprises», insiste Jean-François Comeau.

Conseillère en développement durable au Centre local de développement (CLD) de Brome-Missisquoi, Marie-Pier Lussier voit la création de ce nouveau cheminement d’un très bon œil. «Les concepts d’économie circulaire et d’écologie industrielle agissent comme des poupées russes dans le développement durable», illustre-t-elle. Le CLD a d’ailleurs mis en place une table de concertation composée d’entreprises influentes dans le domaine du développement durable afin de développer de meilleures pratiques. «Tous les modèles économiques sont basés sur la croissance infinie, déplore Marie-Pier Lussier. Il faut trouver un moyen de circulariser nos habitudes de consommation.»

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.