Soutenez

Programmer, une aptitude d’avenir

Elementary Pupils In Computer Class Photo: Métro
Anabel Cossette Civitella - 37e Avenue

Apprendre à programmer dès l’enfance? Selon une recension du magazine L’actualité en 2014, les finissants en génie logiciel et en génie informatique étaient parmi les 40 diplômés les mieux rémunérés lors de leur première année d’embauche. En 2011, Jobboom calculait que l’informatique constituait une des formations universitaires avec le taux de chômage le plus bas, soit 1,8%.

Non seulement les carrières en programmation sont multiples, mais de plus en plus de secteurs aussi diversifiés que les arts, la biologie, la comptabilité, la vente ou 
l’industrie feront appel à des compétences dans ce domaine.

De telles perspectives d’avenir permettent donc de mesurer toute l’importance d’une formation en programmation dès la plus tendre enfance.

Pourtant, le Québec se trouve loin derrière la France, l’Estonie ou l’Angleterre, où la programmation est enseignée dans les écoles primaires depuis quelques années. Les raisons sont nombreuses : manque de temps, de formateurs, de ressources financières… Il y a aussi la peur d’introduire l’écran prématurément dans la vie des jeunes et de devoir exclure certaines matières… Aux États-Unis, les détracteurs soutiennent en outre que la programmation est une habileté périphérique qu’il est possible d’acquérir plus tard.

Bonne nouvelle, toutefois: la Fondation de la Commission scolaire de Montréal a permis de créer des ateliers d’enseignement de la programmation destinés aux élèves de deuxième cycle du primaire dans 65 écoles. En attendant que la programmation soit enseignée à tous, des tutoriels gratuits se trouvent en ligne, notamment 
code.org et codeacademy.com.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.