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Zoom sur les tâches des éducateurs spécialisés

School counsellor, pupil and parent discussion Photo: Getty Images/iStockphoto
Valérie Cordier-Chemarin - 37e avenue

Grâce à la recherche, il est aujourd’hui plus facile de diagnostiquer les difficultés de comportement ou d’apprentissage.

Le nombre d’enfants atteints de ces troubles est de plus en plus grand, tout comme le besoin d’éducateurs spécialisés. Pourtant, les perspectives de progression professionnelle sont limitées, et les conditions de travail, difficiles.

Malgré une demande croissante et un taux de chômage globalement faible, on peut le dire: les conditions de travail des éducateurs spécialisés pourraient être meilleures.

«Un temps plein régulier, c’est 26 heures 15 par semaine, explique Sonia Leroux, éducatrice spécialisée auprès des enfants de 6 et 
7 ans dans une école régulière. Je suis chanceuse, j’ai réussi à avoir 35 heures en travaillant au service de garde après ma journée de travail.»

«Un temps plein régulier, c’est 
26 heures 15 par semaine», explique Sonia Leroux, éducatrice spécialisée auprès des enfants de 6 et 7 ans.

Mais ce type de situation est assez rare, selon Sonia Leroux: «Certaines de mes collègues grappillent quelques heures en plus en aidant le service de garde à l’heure du dîner, mais c’est la seule façon d’avoir des heures supplémentaires.»

Pour pouvoir boucler leur budget, certains éducateurs proposent leurs services à des parents le temps d’un week-end. Autre possibilité : 
durant les vacances scolaires, ces professionnels peuvent travailler dans des camps de jour.

Possibilités d’avancement limitées
Si les éducateurs spécialisés souhaitent progresser professionnellement, peu d’options s’offrent à eux: changer de milieu de travail, opter pour des emplois de direction ou se spécialiser dans un domaine connexe. Pour la plupart de ces choix, le retour sur les bancs de l’école est nécessaire.

«Je pourrais suivre une formation en psychoéducation ou faire un baccalauréat pour pouvoir donner des formations, mais j’adore mon métier actuel, confie Sonia Leroux. Je ne me vois pas faire autre chose.»

Malgré la situation, 
nombreux sont ceux qui persistent et signent… Un vrai métier de passionnés!

 

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