Soutenez

Être ingénieur : «J’aime les défis de mon métier»

Photo: David Turcotte

CV
Christian Mallette, ingénieur

  • Formation : DEC en technologie de maintenance industrielle, Cégep du Vieux Montréal, 2004 à 2006. Baccalauréat en génie mécanique, École de technologie supérieure, 2006 à 2010
  • Employeur au moment de l’entrevue : Mécanique CNC
  • Dans la profession depuis : 2010

Pourquoi avez-vous choisi cette profession?
Parce que j’aime les défis et déteste la routine. Cette formation m’a permis de trouver un emploi pour lequel je gère une foule de projets différents.

Quelles sont les principales tâches d’un ingénieur?
Il y a de la gestion de projets (vérifier les échéances, les bilans financier, le personnel, etc.), et un côté plus technique où il faut trouver des réponses aux questions et aux problèmes, s’assurer que les méthodes employées sont sécuritaires et optimales.

Quelles qualités doit posséder un ingénieur?
Il doit avoir une bonne gestion du stress, être capable de travailler sous pression et avoir un bon esprit d’analyse. Le chantier ne peut jamais arrêter, il faut donc pouvoir régler les problèmes très rapidement. Il faut aussi être ordonné et méthodique, parce qu’il arrive qu’on gère six ou sept chantiers en même temps. Enfin, il faut une bonne écoute, parce que ce sont parfois des collègues qui ont les solutions aux problèmes. Il faut savoir les écouter et partager leurs idées.

Quels aspects du travail préférez-vous?
Les nombreux défis que m’apportent les différents contrats. Aussi, s’il y a un contrat que je n’aime pas, je sais qu’il dure en moyenne juste deux ou trois mois, donc que ce sera vite terminé.

Quelles sont les difficultés liées à votre travail?
La prise de décision rapide et les relations avec les clients. Il faut parfois se battre pour faire accepter à un client que c’est lui qui a fait une erreur et qu’il doit débourser plus que ce qui était prévu au départ.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui veut devenir ingénieur?
Il faut être passionné et aimer travailler sous pression. Si tu veux une job tranquille, assis dans un bureau de 9 à 5, ce n’est pas pour toi.

Faits saillants. C’est bon à savoir…

Ce métier est méconnu. Voici quelques informations supplémentaires.

Les diplômés ont la possibilité de devenir membres de l’Ordre des technologues professionnels du Québec. Ce titre permet d’accéder à certains postes-clés en entreprise et d’obtenir une reconnaissance dans la profession.

Un programme passerelle permet aux titulaires d’un DEC en technologie de maintenance industrielle de se faire reconnaître un certain nombre de crédits par une université dans le cadre de son baccalauréat.
Catherine Girard

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.