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Machiniste, un métier aux multiples spécialisations

Photo: Astral

Si on résume le travail du machiniste, celui-ci consiste à fabriquer ou à réparer des pièces de métal. Il s’exécute à l’aide de machines-outils traditionnelles ou à commandes numériques.

Quand Patrick Groulx apprend les étapes de la fabrication de ressorts à lames (des pièces utilisées pour la suspension des véhicules), l’animateur voit des machinistes couper, chauffer, percer, courber, assembler et installer une pièce parfaitement adaptée au véhicule, qu’il s’agisse d’une camionnette ou d’une bétonnière.

Et ça, ce n’est qu’une spécialité parmi tant d’autres. Car les machinistes se trouvent partout, dans plusieurs types d’entreprises, au sein de divers secteurs.

Pratiquement toutes les entreprises qui fabriquent, réparent ou utilisent des machines emploient des machinistes, qu’il s’agisse d’un petit atelier ou d’une grande usine. On retrouve ces travailleurs tant chez les constructeurs d’avions, les fabricants d’appareils électroniques et les manufacturiers de meubles que dans les entreprises de transformation alimentaire ou chimique.

Comme leurs fonctions exactes varient selon les secteurs et les entreprises, une grande partie des machinistes deviennent des ouvriers spécialisés.

Avant de se spécialiser, toutefois, il faut apprendre les bases. Et celles-ci sont enseignées dans le cadre du programme d’études professionnelles en techniques d’usinage. Pas moins de 36 établissements québécois offrent cette formation, dont les diplômés bénéficient d’un très bon taux de placement.

Les candidats doivent aimer le travail de précision – et même s’il s’agit d’un boulot manuel, il vaut mieux savoir que celui-ci requiert généralement des aptitudes pour les mathématiques et pour la lecture de plan.

Jobs de bras
Pour voir Patrick Groulx à l’œuvre : Jobs de bras, mercredi 19 h à Ztélé

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