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Penser l’entreprise comme milieu
 de vie, carrément

Gabrielle Morin-Lefebvre - Métro

Santé mentale en entreprise, politiques anti-harcèlement, promotion de la santé et de saines habitudes de vie: la qualité de vie prend de plus en plus de place en milieu professionnel.

Voilà pourquoi une nouvelle formation de l’Université de Montréal vise à sensibiliser des gestionnaires à la question.

Offert dès cet hiver à temps partiel par la Faculté de l’éducation permanente, ce microprogramme de 
premier cycle en gestion de la qualité de vie au travail comprendra 15 crédits. Il explorera des thématiques variées, comme la santé psychologique au travail, le leadership et l’activité physique.

«On va un peu plus loin que la santé et la sécurité au travail. On fait la promotion de saines habitudes de vie, d’un bon climat de travail et de bonnes pratiques de gestion.» – Mélissa Lebœuf, responsable de ce microprogramme

C’est en faisant le tour de différentes entreprises que Mélissa Lebœuf, responsable de ce microprogramme, s’est aperçue du besoin de formation en qualité de vie. Elle affirme que plusieurs dirigeants sont désormais ouverts à cet enjeu d’actualité.

«De plus en plus d’études montrent qu’il y a un lien à faire entre la santé des employés et la santé organisationnelle», explique-t-elle.

Selon elle, la gestion de la qualité de vie est une discipline très large visant d’abord et avant tout le mieux-être au travail.

Un nouveau regard sur l’entreprise
Pour y être admis, il a faut avoir obtenu 30 crédits à l’université ou être détenteur d’un diplôme d’études collégiales. Selon Mélissa Lebœuf, la clientèle serait composée principalement de gestionnaires déjà à l’emploi dans le domaine des ressources humaines. «La plupart des questions que j’ai reçues à propos du programme viennent justement de gens qui sont déjà en ressources humaines et qui aimeraient faire des choses dans leur organisation», estime-t-elle.

En suivant la formation, ceux-ci pourront ensuite se distinguer dans leur milieu de travail avec leur bagage d’outils et leur vision moins traditionnelle, estime la responsable.

«Ça apporte des outils supplémentaires, ajoute-t-elle. Surtout pour un employeur qui voudrait intégrer un peu plus de santé et de mieux-être dans son organisation, et qui ne sait pas par où commencer. Souvent, on va aller chercher un consultant. Ce programme permettra d’économiser à ce niveau-là.»

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